Dessin de Leonard Kirk
Parution aux USA le mercredi 26 février 2014
Rien ne va plus chez les Fantastic Four et Sue Richards se pose un moment pour se demander comment les choses ont pu si mal tourner en si peu de temps. Sa famille et par extension l’univers de Fantastic Four a en effet basculé dans le drame et la trahison et elle commence à chercher dans ses souvenirs, pour expliquer à ses enfants comment tout à basculé. James Robinson (aidé par Leonard Kirk au dessin, qui se prête bien à l’ambiance de la série) entame la période « rouge » des Fantastic Four, qui viennent de changer de costume mais qui vont peu avoir le temps d’en profiter. En commençant dans le futur proche, Robinson pose la promesse, la problématique de cette série relancée et tout le jeu va être de voir comment il va y arriver. C’est monté comme un épisode de Columbo : on voit d’emblée où ça mène mais reste à deviner le cheminement. Et ça marche. C’est prenant. On y retrouve un peu les poncifs de certains projets (mais pas les plus mauvais) de l’auteur. La trahison entre héros (Golden Age), la narration via un journal intime (Starman). En dehors des créatures qu’on aperçoit vers la fin et qui semblent un peu sortir d’un moule « lambda », tout le reste est bien senti, bien pesé.
Il est de bon ton de râler parce que Marvel redémarre des séries qui, parfois, avaient à peine un an. Mais dans le cas de Fantastic Four il faut bien dire que le volume lancé par Matt Fraction avait loupé le coche de Marvel Now. Le principe d’envoyer les 4F dans un long périple pour voir de nouveaux mondes, ok, mais ça s’est vite transformé en énième combat avec Victor Von Doom. Ce n’était pas « nouveau » comme situation, où tout au moins ca ne changeait pas la donne au point de ce qu’on a pu voir sur Daredevil, Hulk, Iron Man et d’autres titres. Bref, tout ça pour dire que d’emblée dans ce nouveau nouveau nouveau Fantastic Four #1, sans extrapoler sur le fait que la promesse sera respectée ou pas (ça, ce sont les mois à venir qui nous le dirons), James Robinson pose les bases de quelque chose d’intéressant. Alors, oui, ça ne nous promet pas les Fantastic Four unis des années 70 mais en un sens c’est ce qu’il faut : poser les personnages (avec au passage une petite apparition de la Future Foundation) dans des situations où les choses ne coulent pas de source, les mettre à l’épreuve pour voir, in fine, ce qu’il en restera. Et ce début de série semble aller dans la bonne direction…
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