Avant-Première VO: Review Fear Itself: The Fearless #1
19 octobre 2011[FRENCH] Fear Itself est donc terminé. Les armes mystiques forgées sur Asgard ont été détruites aussi vite qu’elles ont été créées et les Avengers survivants gèrent leur deuil. Restent cependant les talismans maléfiques que Captain America veut gérer, en parallèle de la poursuite de Sin. Mais tout le monde n’est pas forcément du même avis que Steve Rogers (la présence de Valkyrie sur la couverture devrait vous donner un petit indice…).
Fear Itself: The Fearless #1 [Marvel Comics]
Scénario de Matt Fraction, Cullen Bunn & Chris Yost
Dessins de Mark Bagley & Paul Pelletier
Parution aux USA le mercredi 19 octobre 2011
Fear Itself nous a laissé sur notre faim mais cette suite commence d’une bien meilleure manière. D’abord parce qu’elle est centrée sur des personnages moins habituels comme la Valkyrie. Certes on a pu (re)voir cette dernière depuis un an et demi dans Secret Avengers mais voici une manière bienvenue de la mettre sous le spotlight et tout ça nous change des omniprésents Captain America, Thor ou Iron Man. « Val », donc, est tiraillée entre sa loyauté envers Steve Rogers et celle qu’elle ressent pour Odin et Asgard. Doit-elle suivre aveuglément les ordres d’un Captain America aveuglé par sa haine de Sin ? L’histoire explore un peu le passé de la blonde guerrière tout en la forçant a faire un choix. La chose semble donc s’orienter vers une maxi-série Valkyrie VS. Sin. Même s’il est tôt pour tirer des plans sur la comète, le démarrage semble sympathique.
Reste cependant que le premier numéro se lit vite. Il faut dire qu’avec un contenu ramené à 20 pages, on n’est guère qu’à quatre pages de différences avec ce que le même Mark Bagley (ici aidé par Paul Pelletier) pouvait produire sur Trinity. Donc on fait vite le tour de l’épisode mais il faut être honnête : il s’agit d’une mise en place et le flashback initial mange un peu de place. Il semble probable que par la suite les épisodes futurs seront plus soutenus. Enfin, c’est à espérer. En tout cas ce début est plus agréable à lire, plus personnel, que le crossover dont il est tiré.