Dessin de Mark Bagley, Paul Pelletier
Sortie au USA: Mercredi 4 avril 2012
Hé ben c’est pas trop tot ! Désolé mais là pour le coup la première impression quand on lit une bonne partie de cet ultime épisode c’est… Ouf ! Enfin la fin ! Prolongement d’un crossover déjà poussif, The Fearless aura tiré sur la corde autant que possible, avec une Valkyrie cherchant les marteaux maudits un peu comme un Super-Mario cherchant à bouffer les champignons et une Sin en mode « je suis méchante, méchante, tellement que je veux tout détruire ! ». Douze épisodes pour ça ? Quelqu’un n’aurait pas l’impression d’une occasion manquée ou d’un projet bien trop long pour ce qu’il représentait ? Parce que, oui, on aura pu profiter de quelques belles couvertures d’Art Adams représentant « Val » mais scénaristiquement la plupart des épisodes ont été d’un vide désespérant…
Pour autant je vais me faire quelques lignes l’avocat de la défense : Si Cullen Bunn avait voulu réaliser une mini-série sur l’origine de Valkyrie, il y a fort à parier que le projet aurait été refusé par Marvel (déjà l’éditeur a du mal à vendre des personnages connus comme Spider-Woman ou Spider-Girl, alors…). Je comprends que le scénariste ait un peu avancé comme un cheval de Troie et ait détourné le propos pour s’intéresser aux fondamentaux de la blonde guerrière. D’ailleurs je n’ai pas trop de problème avec les scènes de flashbacks (si ce n’est qu’elles ne sont pas tout à fait raccord avec ce qu’on savait de son passé mais bon, il est courant que les souvenirs de personnages comme Captain America ne soient pas « raccord » alors on peut comprendre qu’il en soit de même ici). Non, sur le plan « flashback » pas de souci. Par contre l’intrigue liée au présent aura été d’un ennui mortel (je ne sais pas pourquoi Sin s’est donnée la peine de construire un Sleeper alors qu’elle pouvait publier en masse des épisodes de cette série comme arme nihiliste). On aurait apprécié que les 12 épisodes se transforment en une sorte de ballade réelle dans l’univers Marvel. Là, rétrospectivement, quand on a dit qu’elle a combattu des Vampires, Storm et les Secret Avengers, on a un peu l’impression d’avoir tout dit. Ce qu’il y a de rageant, c’est que j’ai l’impression que Bunn avait quelques bonnes idées mais n’a pas eu l’occasion de les justifier. Par exemple le changement de camp de Daimon Hellstrom… pourquoi pas dans l’absolu mais il aurait été plus percutant que le personnage s’investisse réellement plutôt qu’en rester à un simple « oh au fait je suis méchant maintenant ! ». Encore plus explicite dans cet ultime épisode, la perspective d’une équipe entièrement féminine que pourrait lancer la Valkyrie… un jour si tout va bien. Certes ça ne serait jamais qu’une relance des « Lady Liberators » (que ça porte ou pas ce nom) mais dans le contexte plutôt machiste de la gamme de Marvel, ce serait bienvenu. Mais… Bunn ne peut pas trop s’engager sur l’avenir. Marvel non plus vues les ventes minimes. Et donc le concept le plus intéressant, le plus novateur de la maxisérie, qui aurait pu tout changer s’il avait été lancé au début de l’histoire, est esquissé en deux cases et puis renvoyé dans le flou sur l’air de « On verra si on vous en reparle un jour… ». Si vous êtes un fanatique de la Valkyrie vous l’aurez vu dans un rôle principal pendant 12 épisodes (dommage quand même que le contenu n’ait pas été plus musclé…) et si, par hasard, vous aviez décidé d’attendre pour lire le tout en TPB… Il y a sans doute d’autres recueils qui méritent mieux votre argent. Parce que le tout ne laisse pas vraiment l’impression d’un effet durable. Tout ça pour ça ?
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