Avant-Première VO: Review Fear Itself: The Fearless #5
22 décembre 2011[FRENCH] Titre presque en pilote automatique depuis son lancement (la Valkyrie va de marteau en marteau, pendant que Crossbones en fait de même de son côté) Fear Itself: The Fearless nous offre pour son cinquième numéro un fonctionnement moins convenu. Cette fois l’héroïne n’est pas obligé d’en découdre pour obtenir ce qu’elle veut et du coup la dynamique est beaucoup plus sympathique.
Fear Itself: The Fearless #5 [Marvel Comics]
Scénario de Cullen Bunn, Matt Fraction, Christ Yost
Dessin de Mark Bagley, Paul Pelletier
Sortie aux USA le mercredi 21 décembre 2011
Depuis qu’elle s’est lancée dans sa quête la Valkyrie doit faire face à de nombreuses oppositions. Qu’il s’agisse de ses alliés ou d’adversaires plus traditionnels, personne ou tout au moins pas grand monde ne veut que la déesse nordique réunisse les armes qui résultent de Fear Itself. Le quatrième numéro semblait nous promettre encore un peu la même « danse » avec une visite que la Future Foundation et un choc prévisible avec la Chose. En fin de compte le récit de Cullen Bunn, Matt Fraction et Christ Yost préfère tourner le dos à ce qui commençait à ressembler à une formule pour montrer que tous les personnages n’ont pas forcément la même approche. C’est en un sens un des meilleurs « debriefs » de la Chose dans l’après Fear Itself et à partir de là la série se justifie un peu mieux.
On continue par ailleurs d’apprécier les flashbacks qui nous en disent plus sur le passé de la Valkyrie pendant la seconde guerre mondiale, avec cette fois l’incontournable rencontre avec une des équipes de cette époque. Bonne pioche, également, en ce qui concerne le raid sur la base des Thunderbolts : une bonne manière pour Crossbones de se venger (ou d’essayer de se venger ?), qui là aussi à quelque chose d’un « debrief » de son ancienne situation parmi les Thunderbolts. Seule faute de goût du numéro : la proximité entre Crossobones et Sin. Même si ces deux là sont amants de longue date, Crossbones a toujours semblé un peu la traiter comme sa boss, avec quand même un semblant de distance. Les voir s’envoyer des « darlings » ne colle pas tout à fait avec ce que Brubaker avait pu faire de ces deux là dans les années récentes…
[Xavier Fournier]