Avant-Première VO: Review Flash #19
29 avril 2013[FRENCH] Alors qu’une partie de ses adversaires est en train de s’évader de prison, Barry Allen fait son possible pour les stopper. Mais il a un gros handicap : ses pouvoirs de Flash sont en rade. Est-ce qu’un simple humain peut tenir tête aux pires racailles ? Et quid du nouveau Reverse-Flash ?
Flash #19 [DC Comics]
Scénario de Brian Buccellato & Francis Manapul
Dessin de Marcio Takara & Francis Manapul
Parution aux USA le mercredi 24 mars
En général quand l’éditorial d’une grosse maison d’édition décide que TOUTES les revues du mois devront se plier à un thème où à un gimmick, les résultats sont inégaux. Parce que si certains auters se plient au jeu d’autres n’y arrivent pas… ou montrent qu’ils n’en ont rien à faire. Ce fut le cas pour les numéros zéro l’an dernier, mais avant ça sur plein d’opération du même genre (souvenez-vous des « Nuff Said » ou des « Minus 1 » de Marvel). Ce mois-ci DC en fait une nouvelle fois la preuve, forçant ses auteurs de mettre en scène un moment « what the fuck ? » (même si l’opération a laissé tomber ce nom) en deuxième partie de couverture. Et là aussi la récolte est inégale, en particulier quand, faute d’un autre rebondissement, l’équipe créative se voit obligé de mettre en couverture la révèlation de la fin d’épisode. Vous attendiez les débuts du Reverse-Flash ? Et bien vous n’aurez droit qu’à une dernière page qui le montre et vous en serez quitte pour attendre la suite pour espérer quelque chose de plus solide…
Le moteur de ce numéro n’a rien à voir avec Reverse-Flash et se centre au contraire sur un Barry coincé dans une prison mais privé de ses pouvoirs (selon une logique assez bien trouvée, qui fait référence à un autre titre de DC). Si l’idée de départ a beaucoup de potentiel, elle est néanmoins éclipsée de différentes manières, en particulier parce que la situation est réglée trop vite pour qu’on ressente réellement un danger pour le personnage. Flash, depuis le relaunch, est une série qui repose essentiellement sur les dessins de Francis Manapul, qui fait de jolies choses en termes de mise en scène. Sauf que, forcément, quand il n’est que partiellement aux commandes, ça se voit… Qui plus est Flash est une série qui, même avec Manapul, est agréable à regarder mais peut-être pas à lire, dans le sens où les scénarios eux-mêmes sont quand même assez légers et où la série ne tient guère que sur la réinvention successives des « Rogues ». Après Captain Cold, Golden Glider, Gorilla Grodd voilà qu’un nouveau Reverse-Flash point le bout de son nez, d’accord… Mais Flash, lui-même, est quand même loin d’être aussi important qu’il pouvait l’être avant le relaunch. Cette situation dans la prison aurait pu être autrement plus intense que ce qu’on nous donne là… Et ceux qui ont pris ce numéro seulement pour le Reverse-Flash seront déçus…
[Xavier Fournier]