Avant-Première VO: Review Flash #23.3 Rogues
20 septembre 2013[FRENCH] Dans un monde où le Crime Syndicate a repris les choses en main et où les méchants ont les coudées franches, les Rogues, les adversaires habituels de Flash, peuvent se lâcher. Mais il faut d’abord libérer certains de leurs membres incarcérés, se réorganiser et se réunir derrière un seul leader. Le temps qu’ils réagissent, pas sur que Keystone et Central City soient encore debout…
Flash #23.3 Rogues [DC Comics]
Scénario de Brian Buccellato
Dessin de Patrick Zircher
Parution aux USA le mercredi 18 septembre 2013
Les Rogues sont sans doute l’héritage le plus tangible du passage de Geoff Johns sur le titre il y a quelques années, quand Flash était encore Wally West. Extrapolant ce que des auteurs comme Gardner Fox avaient pu faire de cet ensemble de criminels, Johns avait dressé les règles d’amour et de haine qui font que Captain Cold garde la main sur ses ouailles. Flash n’est plus le même et, comme je l’ai déjà écrit ici, il a beaucoup perdu de sa superbe après Flashpoint. La série régulière est très agréable à regarder mais on est loin du personnage autour de qui l’univers avait été réorganisé, à plus forte raison parce qu’on a du se taper dans l’ordre la rénovation (souvent laborieuse) des principaux adversaires du héros en rouge, à base de « maintenant on n’a plus besoin de gadgets ». Là, c’est vraiment autre chose car on a la sensation qu’après avoir mis en place ses jouets ces derniers mois Buccellato peut enfin profiter des rapports entre les personnages. Du coup la tension est imprévisible d’une scène à une autre. On ne sait pas qui va être libéré, qui va perdre de l’autonomie… Il y a une reprise de niveau des Rogues et ce n’est pas plus mal…
Je ne sais pas, par contre, si je serais forcément passé par le dessin de Patrick Zircher pour l’ambiance de cet épisode. Ses ombres sont un peu trop forcées, à mon avis, pour le ton habituel des Rogues. Ok ce sont des criminels et donc on serait tenté de dire qu’il faut du « noir », mais n’oublions pas que ce sont aussi des persos qui se déguisent comme s’ils allaient au carnaval… Ils ne sont pas vraiment si « noirs » que ça. Globalement l’épisode a été une surprise plaisante cependant et je regrette juste que la fin, qui est liée à un autre numéro paru ce mois-ci, soit un peu escamotée, avec un rebondissement qui vient en à peine deux ou trois pages sans qu’on ait la place de ressentir ce qu’en pensent vraiment Captain Cold (à noter la blague désopilante avec Freeze) et ses complices.
[Xavier Fournier]