Dessins d’Andy Kubert
Sorti aux USA le mercredi 11 mai 2011
Annoncé l’an dernier, depuis le premier numéro de l’actuelle série Flash, Flashpoint débute donc cette semaine en reprenant une figure connue : le « vieux coup » du héros qui émerge dans un univers entièrement refondu et qui est le seul à se rendre compte que les choses ne sont pas ce qu’elles devraient être. Le lecteur de comics connaît bien cette trâme puisqu’elle nous a donné, à des moments divers, d’autres évents comme Age of Apocalypse ou House of M. Cette fois, le seul qui se souvient c’est, comme on pouvait s’y attendre, Barry Allen. Passons rapidement sur un être proche qui fait sa réapparition dans cet épisode tant, à la lecture de la série Flash, il semblait évident qu’on suivrait cette route. Non, le véritable intérêt de Flashpoint n’est pas sa trâme mais un casting qui prend plaisir à éviter les figures les plus évidentes. J’avoue qu’en voyant la liste des miniséries dérivées et quelques concepts liés à des nobodies, je n’étais pas convaincu mais il faut reconnaître à Geoff Johns d’avoir su faire son marché avec des personnages restés en jachère dans l’univers DC régulier. Cyborg, d’abord, s’impose comme un leader des héros restants. Mais j’apprécie également certaines touches comme la version totalement différente de Shazam!, qui renvoit au concept originel du personnage tout en faisant des oeillades à des dessins animés comme Samson et Goliath ou encore Masters of the Universe. Franchement, vue la débacle de la Marvel Family depuis Infinite Crisis, on se dit que cette version (ou quelque chose approchant) serait sans doute une idée à garder dans l’après-Flashpoint.
Geoff Johns a fait son marché en dehors des têtes d’affiches ? Et Batman, alors, vous me direz ? Et bien ce Batman ne prend toute sa dimension qu’au terme de l’épisode mais je le trouve finalement assez « compatible »/complémentaire avec certaines choses qu’à pu faire Grant Morrison autour de la famille Wayne. C’est clairement un Batman qui tient plus du Punisher et dont l’impact va être intéressant à observer dans le contexte de Flashpoint (dans son cas je doute qu’il laisse une trace au delà du crossover mais sait-on jamais). Andy Kubert livre un bon travail au dessin et Johns ne perd pas de temps dans une narration décompressée. Il y a d’autres crossovers où Barry (ou un équivalent) aurait mis un épisode à découvrir que le monde ne tournait pas rond. Ici c’est l’affaire de quelques pages et ensuite on commence à explorer les ramifications, avec un casting riche et quelques rebondissements qui, sans être renversants, sont bien posés. A comparer Flashpoint m’apparait beaucoup plus dynamique et dense que Fear Itself. Rétrospectivement c’est là qu’on jauge l’intérêt du prélude dans Flash, qui a permis clairement d’identifier le bad guy et ses motivations (bien que Flashpoint soit assez autonome pour qu’on puisse y entrer sans préambule). Là où dans Fear Itself on en est encore, au bout de deux épisodes, à distribuer des marteaux, Flashpoint démarre beaucoup mieux. Reste à savoir si les auteurs sauront conserver la tension sur l’ensemble de cet event. Début de réponse le mois prochain.
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