Dessins de Simon Bisley, Joel Boucquemont, Vince Proce
C’est un cliché bien connu des films, romans ou séries TV à tendance mystique : Depuis des millénaires il existe des familles, des lignées qui se transmettent des secrets liés à la fin du monde et au triomphe du Mal. Adam est le descendant d’une lignée de soldats de la religion. En surface il s’agit d’un professeur spécialisé dans la religion. En fait il s’agît d’une sorte d’agent spécial qui sort ses épées pour découper les démons. Un guerrier « bad ass » dans la lignée des Buffy et autres Magdalena. Si ce n’est que son monde va basculer en l’espace de quelques heures, quand les forces démoniaques vont s’attaquer à sa femme et sa fille. A partir de là, le personnage prend un tour nettement plus désespéré alors que des voix mystérieuses lui conseillent le suicide afin qu’il deviennent le Helldiver. Celui qui va plonger dans les Enfers pour aller chercher d’étranges alliés.
Projet principalement écrit par Michael Mendheim et dessiné par Simon Bisley, Four Horsemen of the Apocalypse peut compter sur le talent de ce dernier pour instaurer une ambiance très typée. Ce n’est pas le Simon Bisley peintre que nous retrouvons ici mais celui aux traits tranchants, aux muscles anguleux, aux expressions furieuses que les lecteurs d’Hellblazer peuvent retrouver dernièrement sur des couvertures. Mais le Helldiver n’est pas à confondre avec Hellblazer. C’est un peu la version Punisher (ou Darkness ?) de l’exorciste, avec des passages hallucinés où on ne sait plus très bien si on est dans les égouts de la Terre, dans une cité de l’Enfer ou dans la tête de quelqu’un. La réponse est simple : Les trois mon général ! Four Horsemen of the Apocalypse se lit un peu comme le traitement d’un film (il serait étonnant que ce soit un pur hasard), surtout dans les premières pages de cet album qui en compte 76. La mise en place est efficace… au point qu’on regrette même un peu à un moment l’accélération des choses, quand on passe parfois de manière abrupte d’un environnement à un autre. Bisley a clairement ses fans. Ils seront particulièrement contents de retrouver ici l’artiste dans un mode où il réalise la synthèse de nombreuses influences. On reconnaît dans certaines cases des intonations graphiques de Frank Miller, de Richard Corben ou d’autres. Four Horsemen of the Apocalypse vise à l’évidence les fans d’action et d’horreur et pas tellement le public « mainstream ». Mais si on s’intéresse à ce genre d’exercice de style le contrat est totalement rempli…
[Xavier Fournier]
NOTE: Je suis totalement passé à côté de la sortie française de l’album il a quelques semaines, paru ici chez Nickel, sous le titre L’infernaute – Les Quatre cavaliers de l’apocalypse T1
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