Dessins de Jésus Saiz, Javier Garron
Parution aux USA le samedi 7 mai 2016
Steve Rogers est redevenu Captain America sans pour autant priver Sam Wilson de son titre et de son bouclier. Ce numéro à l’occasion du FCBD ne comporte pas de coup de théâtre en ce qui concerne le vengeur étoilé (j’ai même dans l’idée qu’il n’existait en un sens que comme une sorte de diversion, pour cacher les choses qui se passeraient AVANT). Par contre Nick Spencer et Jésus Saiz en profite pour remettre les pendules à l’heure. C’est une sorte de numéro zéro de Captain America: Steve Rogers, mais Nick Spencer continue dans la politisation qui lui a si bien réussi sur la série de Wilson. C’est à dire qu’au delà de la personne qui est vraiment à la tête de l’organisation, Spencer réinvente les méthodes d’Hydra pour arrêter d’en faire une structure singeant ce qui s’est fait pendant la Seconde Guerre Mondiale, la mettant à jour avec les cellules de terroristes d’aujourd’hui. Spencer joue aussi sur les hypocrisies politiques, utilise Rick Jones ou le nouveau Faucon comme autant de contre-champs, de voix exprimant le doute. La seule chose regrettable, c’est qu’à un moment on botte en touche sur les manières qu’à Cap pour récolter des informations, sans que le récit paraisse trancher. Au niveau du dessin, Saiz s’en tire à merveille et démontre ainsi que la série Steve Rogers sera tout à faire cohérente avec celle de Sam Wilson, quand on croise à l’occasion les styles de Daniel Acuna et Paul Renaud.
« We can cut him one hell of a deal. »
Mais ce qui va sans doute faire le plus parler, c’est la deuxième histoire, correspondant au préambule de « Dead No More », évènement qui risque bien de secouer l’univers de Peter Parker. Spider-Man réalise en effet que certains proches de super-villains supposées être morte refont surface. Dans ces quelques pages, ce n’est pas spécialement le « comment » qui interroge mais surtout le « pourquoi », à plus forte raison quand un personnage lié de longue date au héros semble être également revenu de l’au-delà. On ne vous dira pas lequel, mais ce ne sont pas les candidats qui manquent. La question est posée : est-ce que Dead No More pourrait être une sorte de One More Day à l’envers, un pacte faustien qui ferait revenir des éléments oubliés de longue date. En dehors du relatif coup de théâtre qui marque la dernière page (qui en fera hurler certains mais qui, forcément, scotche l’attention), je suis un peu déçu que pour un événement prévu pour dans quelques mois avec un Jim Cheung aux dessins, ce soit Garron qui se charge de ce préambule. Rien de très mauvais dans son approche, c’est juste que c’est en deça de Cheung. Pourtant, clairement, Dead No More s’annonce comme l’event le plus marquant des spider-titres depuis (au minimum) Spider-Verse et peut-être encore plus loin (on va attendre de le lire avant d’avoir des certitudes). D’autant que cette fin peut, dans l’état actuel des choses, s’expliquer de 4 ou 5 façons dans le cadre de l’univers Marvel. Même si le segment de Captain America a une narration bien plus dense, ce court récit de Spider-Man interpelle, c’est certain.
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