Avant-Première VO: Review Green Arrow #32
16 avril 2010[FRENCH] Une descente aux enfers ? Un héros qui verse du côté obscur ? Green Arrow semble avoir sa voie toute tracée ces derniers temps. Dans l’ultime épisode de ce qui était encore récemment Green Arrow/Black Canary, J.T. Krul brusque soudainement les choses et amène une conclusion plutôt inattendue…
Green Arrow #32 [DC Comics]
Scénario de J.T. Krul
Dessin de Federico Dallochio
Sortie aux USA le mercredi 14 avril 2010
Vous avez déjà eu l’impresssion d’avoir loupé un ou deux épisodes d’une série ? Green Arrow #32 fait cet effet (et je ne dis pas ça dans un sens péjoratif). J.T. Krul lance tellement de choses dès les premières pages, va tellement vite dans son intrigue qu’il arrive à caser autant de choses dans son épisode qu’un Bendis en forme serait arrivé à en place dans deux ou trois arcs de son Daredevil. D’ailleurs je ne fais pas ce rapprochement à la légère, il y a un peu du Daredevil de cette époque dans cette histoire de Green Arrow soudainement sous les feux de la rampe. Difficile de vous dire précisément les événements qui se suivent dans ce numéro mais la vie du héros est passée à la moulinette, secouée, relancée dans une direction qui justifie totalement (en tout cas pour ce qu’on en voit) la prochaine relance avec un nouveau #1. En un sens c’est un peu le « Born Again » de Green Arrow et ca ne prend pas vraiment la route qu’on aurait pu croire ces derniers temps. Ca efface même un certain nombre de critiques que je pouvais faire en faisant référence à l’époque où Barry Allen lui-même avait tué quelqu’un…
Dommage, finalement, que cet épisode soit illustré par Federico Dallochio. Non pas que j’ai quelque chose contre lui mais d’une part il aurait sans doute fallu un artiste plus expérimenté et plus bankable pour faire de ce numéro un classique. Et personnellement j’aurais bien vu Rags Morales nous dessiner tout ça, histoire de boucler la boucle avec Identity Crisis, tant les deux histoires se revoient l’une à l’autre. Reste que je ne m’attendais pas à des retournements si précipités et que ca fait du bien, pour une fois, de voir un scénariste qui ne fait pas trainer les choses…
[Xavier Fournier]