Avant-Première VO: Review Green Arrow #38
9 janvier 2015[FRENCH] Green Arrow compte ses amis en ce moment, avec un adversaire qui est arrivé à retourner la ville contre lui. Heureusement, à la fin de l’épisode précédent, Green Lantern est arrivé pour lui prêter main-forte… si ce n’est que dans le nouvel univers DC, Oliver Queen et Hal Jordan n’ont pas réellement de passé commun et encore moins une amitié qui les rassemble…
Green Arrow #38 [DC Comics]
Scénario d’Andrew Kreisberg et Ben Sokolowski
Dessins de Daniel Sampere
Parution aux USA le mercredi 7 janvier 2015
Andrew Kreisberg et Ben Sokolowski continuent de faire de la saga Kingdom en cours un moment où Green Arrow voit rappliquer ses amis les plus proches… et même ceux qu’il connaît moins bien. En plus de Diggle et Felicity, en plus de Katana, voici donc Green Lantern. Il y a du bon et du mauvais à prendre dans cette idée car dans la saga actuelle Green Arrow est piégé par un esprit machiavélique qui le prive du soutien de l’opinion publique. OK. D’accord. Celà peut marcher si la série est repliée sur elle-même, si la séquence d’événements est relativement courte et si Olliver n’a pas le temps d’aller chercher de l’aide ailleurs. Faire intervenir Green Lantern, c’est beau, c’est bien, c’est toujours un plaisir de le voir en contre-champ de son collègue mais cela ouvre « la boîte de Pandore » (et, non, pas celle de Pandora). Tout simplement, à partir du moment où Green Lantern est dans les parages arrive donc cette question… « Non mais pourquoi ils ne demandent pas de l’aide au reste de la communauté super héroïque ». D’autant qu’entre Green Arrow, Green Lantern et Katana on a presque déjà une mini Justice League alors un ou deux de plus… Cette réaction est accentuée par la manière assez abrupte avec laquelle Hal laisse son collègue se débrouiller.
Parmi les bonnes choses balancées avec l’eau du bain à l’occasion du relaunch de DC en 2011, il y a la complicité du tandem Green Lantern/Green Arrow. Les deux héros « verts » se sont à peine croisés dans la nouvelle chronologie et il n’y a pas d’alchimie entre eux. Andrew Kreisberg et Ben Sokolowski semblent en être conscients et tentent de reconstruire un lien, quand bien même différent. Forcément l’Olliver Queen moderne est moins bourru que son homologue de l’époque Neal Adams… encore que l’on retrouve des accents, les auteurs s’arrangeant pour que Green Arrow reproche à son collègue son manque d’attache à la Terre. Mais cela tombe un peu à plat car ici le contexte n’est plus politisé et les réflexions de l’archer, au final, ne débouchent pas sur grand chose. On a les effets extérieurs de la relation Queen/Jordan d’antan mais pas vraiment le fond. Pour autant, c’est un épisode pas désagréable (il est même plaisant à dire), juste un peu trop premier degré.
P.S. : jolie couverture de Bryan Hitch, néanmoins c’est curieux, lui représente Hal Jordan avec le masque associé avec Kyle Rayner.
[Xavier Fournier]