Dessins de Billy Tan
Parution aux USA le mercredi 3 juin 2015
Le préambule de la nouvelle phase de Green Lantern était clair dans le #40. Jordan, conscient que la réputation et le moral du Green Lantern Corps étaient au plus mal, décidait de devenir « l’homme à abattre », un renégat qui allait prendre sur son dos tous les méfaits attribués aux Lanterns et – puisque fuyard – unifier le Corps contre lui. La logique était d’emblée un peu déviante mais il restait à voir comment Robert Venditti et Billy Tan allaient réellement nous vendre la chose pour la reprise de juin. En fin de compte, ils ont surtout choisi de botter en touche. Alors que débute Green Lantern #41, Jordan est visiblement hors-la-loi depuis quelques semaines et, au lieu d’attirer sur lui le feu des uns et des autres, il a choisi une discrétion qui sert assez peu le but qu’il s’était fixé. Bien que la scène d’ouverture et l’évasion qui suit soient assez bien réglées, j’ai d’emblée ressenti l’impression que ce n’était pas Hal Jordan que j’étais en train de suivre. Non, j’avais plutôt l’impression que l’on avait transporté Lorenzo Lamas dans l’espace ou que Gambit traînait maintenant dans les étoiles…
Ce n’est que la deuxième partie qui a éclairé ma… lanterne. Bon sang mais c’est bien sûr. J’avais déjà lu les aventures de ce rebelle hors-la-loi semeur de chaos et se déplaçant à travers l’espace dans son vaisseau. Ce que j’étais en train de lire, c’était tout bonnement… Star-Lord tel que l’on utilise de nos jours chez Marvel. C’est dire si j’ai bien peu l’impression de retrouver la personnalité de Jordan (sans se limiter, donc, à la coupe de cheveux). Qui plus est, son plan initial n’a plus grand sens avec ce qui se trame sur Oa et le préambule de Green Lantern: The Lost Army. On sent bien que, dans la foulée de ce qui se passe sur les titres Superman ou Batman, DC a demandé à ses auteurs de secouer un peu le cocotier pour nous donner des nouvelles versions et un point de démarrage pour d’éventuels nouveaux lecteurs. Venditti et Tan ne racontent pas spécialement mal leur histoire. C’est juste qu’une musique de fond se fait entendre à la lecture, avec le refrain qui susurre « , ce n’est pas Green Lantern ». C’est un mercenaire de l’espace sorti de Firefly ou des Guardians of the Galaxy. L’ennui pour Hal, c’est que l’on a déjà les originaux et qu’on n’a pas besoin d’une copie de plus.
[Xavier Fournier]
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