Avant-Première VO: Review Green Lantern #51
19 février 2010[FRENCH] Pour (espérer) venir à bout du pouvoir derrière Blackest Night, Green Lantern (Hal Jordan) et ses alliés de fortune ont besoin d’avoir un peu de grosse artillerie de leur côté. Mais quand le (Black) Spectre s’en mêle, on dirait bien que c’est la « double peine » pour les héros et que l’issue du combat est en train de basculer. A moins que…
Green Lantern #51 [DC Comics]
Scénario de Geoff Johns
Dessin de Doug Mankhe
Sortie aux USA le mercredi 17 février 2010
J’aime bien Green Lantern et ce que Geoff Johns fait sur ce titre depuis plusieurs années. En quelques temps Johns est arrivé à en faire en ordre d’importance la deuxième licence de DC, juste derrière Batman (et encore avec Blackest Night en cours on pourrait même argumenter que GL a pris la première place pour quelques mois). Ceci dit pour la série Green Lantern dans le contexte actuel se pose la question d’exister dans l’ombre (sans jeu de mots) de Blackest Night, tant il est vrai que tout ce qu’Hal Jordan peut faire d’important va plutôt avoir tendance à se passer dans la minisérie centrale. En un sens le scénariste ne s’en tire pas mal en faisant intervenir un certain nombre de « grosses entités » comme le Spectre ou Parallax. On ne peut pas vraiment dire qu’il y ait du menu fretin au programme. Là où l’histoire pêche cependant un peu c’est que les relations Hal Jordan/Spectre n’ont plus tellement été mentionnées depuis l’époque de Green Lantern: Rebirth et qu’en un sens, si elle est tout à fait logique et efficace, la fascination du Spectre pour Jordan revient sur le devant de la scène un peu comme un cheveu de la soupe.
Pour autant j’aime la question posée quand à l’essence du Spectre et l’obédience qu’il devrait avoir s’il se choisissait une couleur dans la gamme (j’allais dire le spectre) des couleurs. Traditionnellement, dans les gros events de type « Crisis » de DC, on voit ce géant albinos et drapé de vert ramener sa fraise vers la fin et faire une chose énorme, comme séparer des planètes à mains nues ou désintégrer d’autres géants. Ici, même si du coup Green Lantern et les autres personnages de couleur sont un peu « éclipsés » par sa présence, Geoff Johns montre bien qu’il n’y aura pas de Deus Ex Machina. Ou plus exactement que le Deus Ex Machina n’est cette fois pas du côté du Spectre. C’est intéressant et bien vu mais je reste quand même un peu sur ma faim. Il me semble que ce Green Lantern #51 et le #50 auraient pu être comprimés pour fournir un double-size bien plus dynamique. Mais il est vrai, sans doute, que l’attention est portée sur Blackest Night et que pendant ce temps le mensuel, passé par la force des choses au second plan, n’a pas trop à se plaindre. Le résultat ne fait pas du tout « fill-in » et redistribue les cartes pour un ou deux personnages…
[Xavier Fournier]