Avant-Première VO: Review Green Lantern #59
18 novembre 2010[FRENCH] Green Lantern (Hal Jordan) a passé une trêve avec les autres « bosses » des couleurs cosmiques. Cependant non seulement il l’a fait de son propre chef mais en plus son pacte n’incorporait pas vraiment les mystérieux membres de la Indigo Tribe, tortionnaires de Black Hand. Et quand en plus Flash rapplique pour poser des questions, la tension remonte sérieusement dans cette série…
Green Lantern #59 [DC Comics]
Scénario de Geoff Johns
Dessins de Doug Mahnke
Sortie aux USA le mercredi 17 novembre 2010
Nos précédentes chroniques s’en étaient fait l’écho. La série Green Lantern a un peu souffert dans l’après Blackest Night, désormais plus cannibalisée par les événements de Brightest Day que racontant une histoire propre. Sur les deux ou trois derniers mois Green Lantern était donc en deçà de ce que la série peut donner. Cette fois, par contre, il y a une brusque montée d’énergie. D’abord il y a des révélations sur le sort de Black Hand et sur la nature exacte de la Indigo Tribe qui ne sont peut-être pas les alliés idéaux qu’ils semblaient être dans Blackest Night (encore que cela me semble moyennement coller avec ce qu’a pu faire Atom pendant le crossover). A travers ces révélations, les Indigos trouvent leur place dans l’histoire et posent une problématique de plus à Hal Jordan. Surtout quand Black Hand réclame sa propre chance à la rédemption, chance que Parallax/Green Lantern a eu en son temps. C’est une partie importante de la cosmogonie des Lanternes qui se met en place…
Ce qui fait bien passer l’histoire, également, c’est une nécessaire petite touche d’humour (comme le coup du portefeuille) et de rapports humains. La discussion Flash/Green Lantern, par exemple, permet bien d’orienter les rapports entre différents membres de la Justice League. On savait déjà que Barry Allen n’était pas forcément le meilleur ami de certains bons potes d’Hal Jordan mais on comprend mieux, ici, le pourquoi du comment. Même si la dernière page cultive le spectaculaire un poil facile, il n’en reste pas moins que cet épisode est dense et qu’il redresse la barre. Quand à Doug Mahnke, il livre vraiment des dessins parfaits pour la série. Bref une bonne livraison de Green Lantern ce mois-ci…
[Xavier Fournier]