Avant-Première VO: Review Green Lantern #7
16 mars 2012[FRENCH] Hanté par sa vision, Sinestro revient sur Terre pour enrôler à nouveau Hal Jordan. Mais il n’est pas seul. Les lanternes Indigo arrivent à sa poursuite, bien décidés à coffrer le super-criminel et à lui laver le cerveau. Hal Jordan ne veut pas entendre parler de ces histoires. Lui a pris goût à ne pas être Green Lantern. Mais ce sont les événements qui vont décider pour lui. Nok !
Green Lantern #7 [DC Comics]
Scénario de Geoff Johns
Dessin de Doug Mahnke
Sortie aux USA le mercredi 14 mars 2012
Sinestro prend visiblement l’habitude de faire d’Hal son pantin. Mais ce dernier ne l’entend pas de cette oreille et ne compte pas remettre l’anneau vert de si tôt. « Notre » Green Lantern, qui n’imaginait pas faire autre chose de sa vie six mois en arrière s’est visiblement bien fait à la vie « civile ». Il faut dire que dans la foulée il a remis le couvert avec une Carol qui aime la normalité. Trop peut-être d’ailleurs car ces derniers mois on se disait que la riche héritière semblait revenue au rang de potiche. Au point qu’on pouvait se demander même si son historique de Star Sapphire n’était pas passé à la trappe quelque part pendant le relaunch. Là, pour le coup, Geoff Johns remet les pendules à l’heure et on est vite fixé sur ce qu’il en est…
L’épisode alterne divers environnements, qu’il s’agisse de la Terre, d’Oa ou de la planète des Indigo et le tout ne donne pas l’effet « décompressé » qu’on peut connaître avec le même scénariste sur Justice League. Dans la seconde partie, ce sont bien les Indigo qui prennent la vedette et, avec eux, la série Green Lantern retrouve sa préoccupation « cosmogonique » : Expliquer les secrets de l’univers. Mais aussi la moralité des personnages. Est-ce que punir Sinestro ou le rendre « bon » de force pourrait être une mauvaise chose ? Ce sera sans doute un des moteurs de cet arc qui promet d’en dire beaucoup plus sur la plus mystérieuse des couleurs des Lanterns. Green Lanten ne déçoit pas et montre qu’on peut intéresser sans avoir besoin d’être rebooté…
[Xavier Fournier]