Avant-Première VO: Review Green Lantern Corps #60
25 mai 2011[FRENCH] War of the Green Lanterns se poursuit et si on pouvait avoir l’impression que Hal Jordan et Guy Gardner géraient les choses sérieuses tandis que Kyle Rayner et John Stewart jouaient au second plan, ce numéro ramène les deux Lanterns dans un passage déterminant, qui va assurément laisser des traces dans la mythologie du Corps.
Green Lantern Corps #60 [DC Comics]
Scénario de Tony Bedard
Dessins de Tyler Kirkham
Sorti aux USA le mercredi 25 mai 2011
Kyle et John ont pour mission d’empêcher que de nouveaux anneaux verts contaminent les recrues des Green Lanterns. Pour ceci, il faut libérer la planète Mogo du joug de Krona. Mais comment libérer une planète tout en échappant à une horde de Green Lanterns manipulés ? Kyle et John ont des philosophies radicalement différentes sur le sujet, tandis que le Lantern portant désormais la couleur Indigo devient de plus en plus adepte de son pouvoir d’empathie. Mais est-ce qu’il le maîtrise assez pour prendre les bonnes décisions au bon moment ? Certes il y a un côté « space opéra » avec les deux héros gesticulants, encerclés par des anneaux verts pendant une bonne partie de l’épisode. Ce n’est pas très introspectif (encore que) et c’est surtout un passage du crossover qui laisse la place à l’action. Mais le titre devrait en ressortir marqué…
Même si le dessin de Tyler Kirkham est inégal et même si je n’ai pas toujours été convaincu par les Green Lantern Corps de Tony Bedard (au moins par comparaison avec ceux de Peter Tomasi), ce numéro secoue les choses en faisant disparaître un personnage central. Et les survivants n’ont sans doute pas terminés de se faire des reproches ou de s’en vouloir les uns et les autres. Une suite d’événements qui remontent à Blackest Night finissent ici par retomber d’un coup, forçant un des héros à prendre une décision radicale. Clairement le rebondissement en question fait que Green Lantern Corps est LE comic book « GL » qu’il faut lire en priorité sur les autres cette semaine. Après, le lecteur sera plus ou moins attaché au personnage qui tombe et, de ce fait, ressentira différemment le choc. Mais les héros vont sans doute perdre un de leurs repaires (et, j’imagine, en gagner un autre à brève échéance). Tout ça, bien sûr, tient plus à la nature de l’événement qu’à la finesse d’écriture mais c’est sans doute un des meilleurs numéros de Green Lantern Corps depuis longtemps.
[Xavier Fournier]