Avant-Première VO: Review Guardians of Knowhere #2
10 août 2015[FRENCH] Knowhere, devenu la lune de Battleworld, est mise à feu et à sang par un gangster surpuissant nommé Yotat. Les Gardiens de la Galaxie, devenus Gardiens de Knowhere faute d’une galaxie existante, doivent l’arrêter. Mais dans cet univers ils ne sont qu’une poignée… et la chance n’est pas de leur côté.
Guardians of Knowhere #2 [Marvel Comics]
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessins de Mike Deodato
Parution aux USA le mercredi 5 août
Après un épisode déjà beaucoup basé sur Yotat, Brian Michael Bendis occupe ce deuxième numéro à nous raconter les origines du super-gangster et les raisons de sa haine envers Rocker Raccoon. Ce temps d’exposition est assez surprenant, là où beaucoup d’auteurs auraient préféré nous montrer en quoi le destin des héros est différent sous le régime de Secret Wars. Ici, il n’en est pas question. Rocket, Drax et Gamora sont égaux à eux-mêmes et n’ont guère été changés par les événements (par opposition aux Thors et à de nombreux autres personnages des séries dérivées). C’est peut-être dommage que Bendis n’ait pas profité de l’occasion pour nous montrer une équipe avec un sens ou une composition légèrement différente. Mais en un sens peu importe puisque Yotat demeure la vedette de l’histoire, au point d’éclipser les héros. La question se pose donc de savoir ce que Bendis a en tête pour ce personnage particulier. Si ce souci des origines de la brute cache un avenir dans l’après Secret Wars (où Yotat pourrait devenir un ennemi majeur des Gardiens) alors cela se comprend. S’il s’agit simplement d’occuper le terrain le temps d’un arc, alors pour le coup la chose est plus vaine mais nous ne le saurons que dans quelques mois.
Pour l’instant, c’est bien Mike Deodato qui donne de la puissance à cette histoire, que ce soit en donnant de la chair et du muscle à Yotat ou en continuant son travail sur la force et les ombre. Bendis écrit une sorte de western dans l’espace (ce n’est pas le premier ni le dernier à le faire), Deodato ramène la chose sur le terrain d’une puissance cosmique.
[Xavier Fournier]