Avant-Première VO: Review Guardians of the Galaxy #17
5 août 2014[FRENCH] Le noyau dur des Guardians of the Galaxy est éparpillé à travers l’espace, fait prisonniers par différents empires galactiques. Mais ce semeur de chaos qu’est Star-Lord peut réussir à inverser la pression… pourvu qu’un peu de chance soit de son côté. Mais est-ce que Peter Quill arrivera à sauver tout le monde ?
Guardians of the Galaxy #17 [Marvel Comics]
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessin de Nick Bradshaw, Michael Avon Oeming
Parution aux USA le mercredi 30 juillet 2014
On continue dans cette phase de séparation/reconstruction de l’équipe, phase dans laquelle Captain Marvel (Carol Danvers) s’intègre merveilleusement bien. D’ailleurs avec Gamora et Angela, la mixité est maintenant assez bien respectée (pour peu que l’on considère Groot et Rocket Raccoon comme des « hommes », ce qui est loin d’être si évident pour le végétal). Je regrette quand même un peu que la sorte de Legendary Star-Lord #1 le mois dernier nous ait spoilé quelque peu des éléments de cet épisode. Pour le reste Bendis est intéressant dans sa manière de varier les réactions et les moyens de défense. Star-Lord, c’est la fuite. Gamora, c’est l’attaque. Drax, c’est « à la loyale » (d’ailleurs pour avoir vu le film à sortir, sa manière de s’attaquer à plus balaise que lui m’a semblé y faire écho), Rocket est privé d’initiative. Groot, lui, est sans doute celui qui dérouille le plus. Et reste Venom, pour lequel Bendis semble avoir des plans bien plus complexes (ou en tout cas différents) que ce que j’attendais.
Il me semble que dans cette saga Bendis fait le travail qui avait été oublié en début du volume actuel, quand on avait lancé la série sans prendre de gants parce qu’il fallait absolument y aller. Du coup certaines relations étaient un peu passées à la trappe. Ces derniers mois, on sent que le scénariste s’en occupe bien mieux et bien plus. Niveau dessins, si Nick Bradshaw maîtrise extraordinairement bien les personnages, il disparaît en cours de route, remplacé par un Michael Avon Oeming qui s’adapte très bien (qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit) à des types massifs comme Drax ou Gladiator. Mais par contre il est certain que la rupture graphique est un peu « hard », d’une scène à l’autre.
[Xavier Fournier]