Avant-Première VO: Review: Guardians of the Galaxy & X-Men: Black Vortex Omega #1
27 avril 2015[FRENCH] Contaminés par le Black Vortex, les X-Men et les Gardiens de la Galaxie tentent de sauver la population de Spartax. Mais se pose, dans cet ultime épisode de l’arc, la question de savoir qui s’en sortira (ou pas) le plus marqué. Et, finalement la plus grosse retombée n’a rien à voir avec le pouvoir cosmique…
Guardians of the Galaxy & X-Men: Black Vortex Omega #1 [Marvel Comics]
Scénario de Sam Humphries
Dessins d’Ed McGuinness & Javier Garron
Parution aux USA le mercredi 22 avril 2015
Dans une saga qui repose sur un talisman capable de transformer les gens, de les rendre plus puissants, la question majeure qui pointe le nez vers la fin, c’est savoir qui en sortira marqué ou pas… Sachant que dans bien des crossovers du genre, les auteurs font parfois machine arrière dans les dernières pages du dernier épisode et remettent tout à la même place. Ce n’est (heureusement) pas le cas ici. Sam Humphries laisse quelques personnages marqués par leur passage dans le Vortex. Pour certains, c’est apparent, pour d’autres, il faudra attendre un peu pour voir ce qu’il en est. Mais c’est plus dans la manière de faire que Sam Humphries négocie un peu vite son virage. Le Black Vortex, dans les premiers épisodes, c’était ce « machin » diabolique qu’il ne fallait pas approcher ni même regarder sous peine de tomber sous sa domination, de voir sa personnalité pervertie. Ici, d’un seul coup, parce que cela arrange et qu’il faut en finir, le Black Vortex devient un objet jusqu’ici mal compris qui n’entraîne aucune domination mais laisse au contraire les choix. Ce n’est pas franchement comme cela qu’on l’avait vu opérer dans les numéros précédents… On en vient donc à une scène où les héros décident s’ils gardent ou pas les « cadeaux », tout en sachant que dans l’alternative on n’est pas pour autant à 100% tiré d’affaire…
Mais voici qu’arrive la deuxième couche de la conclusion, une retombée qui va mêler les destins des deux équipes sur le long terme. Là aussi, c’est un peu rapide dans la prise de décision. Mais on ne pourra pas faire le reproche à Sam Humphries qu’il ne s’est rien passé dans cette saga (même l’existence du Vortex comme un « deus ex machina », d’une machine à réinventer, peut s’entendre comme une retombée sur le long terme). Au contraire, le destin des deux équipes s’en trouve changé. Il y a un avant et un après. C’est plus que j’en attendais quand Black Vortex a démarré.
[Xavier Fournier]