Avant-Première VO: Review Harley Quinn #1
19 décembre 2013[FRENCH] La fiancée (ou plutôt l’ex) du Joker retrouve cette semaine sa série solo, sous la houlette d’Amanda Conner et Jimmy Palmiotti. Une approche très différente de ce qu’on a pu voir dans Suicide Squad et qui joue sur le côté à la fois emblématique et dément du personnage.
Harley Quinn #1 [DC Comics]
Scénario d’Amanda Conner, Jimmy Palmiotti
Dessin de Chad Hardin
Parution aux USA le mercredi 18 décembre 2013
C’est une nouvelle vie qui commence pour Harley Quinn. Et pas seulement parce qu’après un numéro zéro la série solo de la fille en rouge et noir commence réellement. Non, la voici qui prend une nouvelle direction alors qu’elle profite d’un héritage et que, par la force des choses, elle ne peut plus vivre dans l’ombre du Joker. Pardon. Mister J. Harley Quinn est un personnage très connu, grâce aux dessins animés et aux jeux vidéos. Il suffit de voir la fréquence à laquelle on la croise dans les concours de cosplay pour comprendre qu’elle représente quelque chose même pour un public qui n’est pas forcément lecteur forcené de comics. Amanda Conner et Jimmy Palmiotti ont pris la chose en compte et nous donnent ici un comic-book qui peut très bien… être le premier. Vous êtes passé à côté de la série Suicide Squad (où à mon sens Harley n’était pas forcément en grande forme d’ailleurs) ? Vous connaissez Harley Quinn mais pas dans le détail ? Peu importe. En quelques lignes on vous dit ce que ce que vous avez besoin de savoir. C’est clair, précis et ça peut s’adresser à tous les fans d’Harley… où qu’ils l’aient déjà rencontré (ou pas). Et qui plus est ce n’est pas pour autant bétifiant, ça ne devrait pas braquer ceux qui, au contraire, la connaissent très bien dans les comics.
Chad Hardin est un dessinateur prometteur et intéressant (qui par moment à comme de faux-airs du style de Stéphane Roux) mais on sent encore par quelques sautes visuelles par endroits qu’il se cherche un peu encore. Mais c’est assez bien réalisé, avec un sens du fun tangible et, une fois encore, ça promet sur ce que l’artiste pourra donner d’ici quelques temps quand il aura pris ses aises. Un début assez intéressant, avec un personnage qui tue et qui torture sans état d’âme… mais qui dans le même temps évite le gore, le macabre et le dépressif.
[Xavier Fournier]