Avant-Première VO: Review Impaler #4
25 août 2009[FRENCH] L’Amérique est décimée par une épidémie de… vampirisme. Quelques jours après l’arrivée d’un navire étrange sur leurs côtes, les États-Unis voient pulluler des créatures surnaturelles qu’il est difficile de combattre puisque chaque soldat tombé va automatiquement grossir les rangs ennemis. Le seul espoir s’appelle Vlad Tepes. Encore qu’on peut se demander s’il fait bon l’avoir pour ami…
Impaler #4 [Top Cow]
Scénario de William Harms
Dessin de Matt Timson
Parution aux USA le mercredi 26 août 2009
Impaler continue son bonhomme de chemin, avec toujours le même ton « cinématographique », quelque part entre Je Suis Une Légende et le Jour d’Après. C’est le récit d’une Apocalypse en cours de réalisation (d’ailleurs l’épisode nous en dit un peu plus sur les conditions qui ont rendues possibles la catastrophe), alors que la civilisation est d’un côté en train de réaliser qu’elle est au bord de l’anéantissement mais sur un autre plan se pose encore des questions qui n’ont plus d’importance. Aussi les G.I. Cherchent-ils à se replier (à passer la nuit au besoin dans des monuments nationaux déserts) sans totalement réaliser ce à quoi ils sont confrontés. Ce quatrième épisode ne contient pas de coup de théâtre fondamental mais induit quand même que le personnage qu’on peut considérer comme l’anti-vampire par excellence, le dénommé Vlad, n’est pas un modèle de bienfaisance. A la fois bourru, pragmatique et sans pitié, ce anti-héros commence à montrer qu’il n’est pas forcément un humaniste, comme le réalise son allié forcé…
Ce qui continuer de faire une bonne partie de la personnalité de la série, c’est le dessin de Matt Timson. Non seulement ses vampires ont un design très particulier mais l’artiste instaure plus globalement toute une ambiance qui fait que la série est totalement sienne (il serait bien difficile de coller un fill-in là dedans tant le style est marqué). Une lecture une nouvelle fois pleine de suspens, à conseiller à ceux qui apprécient Walking Dead (même si le récit fait un peu plus appel au fantastique et à la sorcellerie)…
[Xavier Fournier]