Dessins de Marc Silvestri
Parution aux USA le mercredi 26 octobre 2011
Le sauvage et l’intellectuel ne sont plus deux pôles d’un même être. Hulk est arrivé à échapper à la matrice formée avec Banner et s’est installé là où personne ne viendra le chercher… Loin sous la croute terrestre, là où seuls les « moloïdes » peuvent le fréquenter… Et ne pas s’émouvoir de ses actes puisqu’il affronte de nombreux monstres (c’est d’ailleurs sur ces derniers que Silvestri s’illustre le plus, insistant sur l’aspect Fantasy). On retrouve un peu l’ambiance de Planet Hulk, si ce n’est que cette fois-ci la créature n’a pas quitté la planète. Elle a cependant trouvé un certain équilibre… tout en ne perdant pas de vue que les ennuis ont le chic pour venir d’eux-mêmes. Hulk sait que même-là les humains finiront par venir le chercher. Ce n’est qu’une question de temps. Il suffit d’attendre, en profitant de l’instant présent. La perturbation ne manque pas de se produire, sous la forme d’une escouade robotique et d’un personnage qu’on pourrait presque prendre pour Mariah Hill si ce n’était un nom de famille très… atypique qui ne peut qu’attirer l’attention. Passé les hostilités d’usage, la rencontre prendrait presque des airs du film Commando : on vient chercher Hulk parce qu’on a besoin de lui pour une mission, un problème que seul lui peut règler… Le tout débouche finalement sur une ambiance proche de l’Ile du Docteur Moreau, où un faiseur de monstres entretient une sacrée rancune contre le monstre vert.
Au demeurant l’histoire de ce premier épisode d’Incredible Hulk « nouvelle ère » est assez simple (une bonne moitié du numéro nous montrant le monstre chez les moloïdes. Peut-être même que certains trouveront, non sans raison, que le tout se lit vite. Mais je suis plutôt d’avis de faire confiance au généralement excellent Jason Aaron qui ménage sans doute le calme avant la tempète. Le Hulk sous la Terre a quelque chose du « Wolverine aux Enfers » du même Aaron, même si le contexte est bien différent. Et après des mois, voire des années, où Incredible Hulk(s) était pratiquement devenu un « Hulk Corps », ça fait du bien de retrouver un terrain plus dégagé où les protagonistes sont moins nombreux. En tout cas pour l’instant. Curieux, également, de voir où Aaron va nous entraîner avec la dénommée Amanda, qui n’est sans doute pas là seulement pour faire de la figuration. Pour l’instant les choses se mettent en place mais Aaron instaure un nouveau tournant sans jouer la « rupture forcée ». Son Hulk ne devrait pas effrayer les fans de l’époque Pak en tout cas…
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