Dessins de Wilfredo Torres
Parution aux USA le mercredi 2 septembre 2015
Jupiter’s Circle continue la description/déconstruction d’une équipe de type Justice League, où comment quelques hommes et femmes de bonne volonté peuvent s’unir avec les meilleures intentions du monde tout en finissant par s’écharper parce que la vie s’en mêle. Ces derniers numéros, Mark Millar et Wilfredo Torres ont ainsi passé en revue quelques sujets qui, pour l’époque, fâchent les consciences « bien-pensantes », comme un co-équipier gay ou un autre travaillé par sa crise de la quarantaine. Cette fois c’est encore plus banale, à la base : deux super-héros désirent la même femme et, pour le malheur de l’un, c’est l’autre qu’elle préfère. Mais quand celui qui est choisi dispose de pouvoirs télépathiques, la question reste posée. Est-ce qu’elle a encore son libre arbitre ou bien elle a été « poussée » à choisir en ce sens. C’est le crêpage de chignon assuré au sein du groupe.
Jupiter’s Circle a les avantages de ses inconvénients et inversement. C’est à dire que Mark Millar fait un peu traverser à ses personnages des épreuves relationnelles dignes des clashs qui finalement mené à la séparation des Beatles. Par contre ce qui est dommage, c’est qu’en fin de compte les seuls sujets de tension qui traversent l’équipe depuis le début de cette série touchent à des histoires de coucheries. Je veux dire qu’au demeurant je n’ai rien contre. Mais il est dommage qu’on ne parle pas (ou à peine) des différences philosophiques ou politiques qui devraient traverser le groupe. Ne serait-il pas logique que parmi ces Made Men des super-héros, avec leurs cigarettes lourdes et leurs convictions, on en trouve qui soient Démocrates ou Républicains, qui suivent ou pas tel président ? Même si Millar ne veut sans doute pas faire double emploi avec la seconde moitié de la série Jupiter’s Legacy qui reste à paraître, où on est plus franchement dans le cadre d’une « Civil War » et que Jupiter’s Circle est sans doute plus proche d’une Identity Crisis, où ce sont les affaires personnelles qui mènent la danse. Jupiter’s Circle est une très bonne lecture, entre autres choses grâce aux dessins de Torres qui (tout ne roulant pas dans la roue de Quitely sur l’autre série) s’avère à la fois compatible et personnalisée. Mais dans les épisodes qui restent, il serait sans doute bien qu’on sorte d’une concentration sur « qui couche avec qui ».
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