Dessins de Jim Lee, Gary Frank
Sorti aux USA le mercredi 27 juin 2012
Une des problématiques du titre Justice League est le bond de cinq ou six ans qui est supposé s’être produit après le premier arc. Selon les scènes il semble évident que Geoff Johns veut ménager les lecteurs qui ont (ou auraient éventuellement) découvert la série via cette incarnation. Et en un sens c’est tout à fait louable. L’ennui c’est que pour jouer sur les deux tableaux le scénariste est obligé de ménager une certaine « nouveauté » dans les rapports avec les personnages et on a vraiment pas le cas que certains de ces héros travaillent ensemble depuis 5 ans. Même les dialogues de la foule sonnent comme si la ligue était encore récente, comme si on en était encore à s’étonner du recrutement d’Aquaman (qui, ok, a une sale réputation, on l’a compris dans la série solo du personnage, mais quand même…). Et le nouvel adversaire a encore un peu d’effort à faire pour s’établir (j’ai rêvé où il a torturé les adversaires des justiciers pour apprendre ce qui leur fait peur alors que son pouvoir est justement de matérialiser intituivement ce qui leur fait peur ?). Finalement c’est dans les petites touches que la Ligue de Johns et Lee est intéressante, quand on cite comme ça, au détour d’une phrase, un leaguer mort depuis longtemps dans l’ancienne réalité. Ou que Batman fait des références à une version d’une alliance à la World’s Finest avec Superman. Finalement ce genre d’histoire a les qualités de ses défauts (et inversement). A savoir qu’on comprend bien que Johns continue de construire son équipe. En un sens c’est captivant. Et en même temps c’est un peu frustrant car on pensait cette étape passée…
L’autre segment de la série, Shazam, est lui aussi « en construction ». Mais avec un côté beaucoup plus intimiste, décompressé… qui fonctionne à merveille à mon sens (alors que je ne suis pas spécialement fan de la narration décompressée). Billy Batson et sa supporting cast prennent le temps de s’installer, de « vivre »… Alors qu’il faut bien reconnaître que dans la version classique l’existence de Billy avant de vendre des journaux à l’entrée d’un métro était réduite à peu de choses. Là, les éléments s’installent de manière captivante. Et on rencontre deux personnages supplémentaires du casting. Un adversaire qu’on voyait venir de loin mais aussi un ami dont l’arrivée est plus surprenante, même si c’est un clin d’oeil à certaines choses vues pendant Flashpoint. C’est vraiment un bon ajout à la revue et quand la JL est un ton en dessous où nous laisse un peu sur notre faim, Shazam a le chic pour relancer les choses en seulement quelques pages. Curieux de voir où tout ça nous entraîne…
[Xavier Fournier]
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