Dessin d’Ivan Reis et Paul Pelletier
Parution aux USA le mercredi 20 février 2013
C’est le chaos. Atlantis attaque la surface, convaincue qu’elle représente une menace pour elle. Et la surface, elle, n’est guère heureuse de voir débarquer des atlantéens qui massacrent les humains. Et viennent se greffer là dessus les monstres cannibales de « The Trench ». Pour faire face la Justice League a du demander de l’aide à plusieurs collègues super-héros et on en profite pour voir une nouvelle fois où Geoff Johns veut aller avec la nouvelle incarnation d’Hawkman. Si la version pré-New 52 avait tout d’un Conan avec des ailes, celui-ci fait carrément plus penser à un Wolverine volant. On regrettera au passage que tous les nouveaux venus n’aient pas forcément le même coup de projo (Etait-ce bien la peine de nous montrer Goldrush lors de l’appel de Cyborg si c’était pour si peu l’utiliser), bien qu’on comprendra qu’une certaine micro-héroïne soit à peine aperçue pour ménager le suspens.
La conclusion de Throne of Atlantis peut-être en bonne partie frustrante. D’abord parce qu’avec un tel titre on pouvait se douter de la direction des choses. Ensuite parce qu’après une montée en puissance qui s’est étendue sur plusieurs numéros de Justice League et Aquaman la fin tombe un peu rapidement. Mais on pourra reconnaître une chose à Geoff Johns : le fait de ne pas être tombé dans le manichéisme. Les deux figures qui s’opposent le plus à Aquaman, son frère et le traitre, ne sont pas foncièrement méchants (bien qu’ils soient assurément dangereux) mais convaincus de faire le bon choix pour les bonnes raisons. Ocean Master n’est plus une sorte de Loki aquatique mais au contraire quelqu’un qui agît par… amour. Et le traitre, lui aussi, pense oeuvrer pour le bien collectif. Après Darkseid (qui, pour des raisons évidentes, représente le mal absolu) et Mister Graves (qui bien qu’animé par l’amour familial était un peu en mode Michael Jackson « I’m Bad, I’m Baaaaaad »), Ocean Master et le traitre se retrouvent dans des logiques inexorables, où ils ont cru faire le bon choix mais devront maintenant payer le prix. On a un certain degré d’empathie avec ces personnages, on ressent leur frustration et à partir de là on peut comprendre leur rancoeur. En un sens Aquaman, lui aussi privé d’options, créé ses propres ennemis. Si l’épisode pêche un peu par ses scènes de combat pas forcément bien chorégraphiées, il promet une nouvelle ère pour Aquaman et Atlantis…
[Xavier Fournier]
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