Avant-Première VO: Review Justice Society of America #44
28 octobre 2010[FRENCH] La Justice Society of America débute une nouvelle ère avec l’arrivée de nouveaux créateurs et une intrigue qui, visiblement, va guider le titre pendant quelques mois. Marc Guggenheim pousse l’équipe dans une situation à mi-chemin entre Civil War et Kingdom Come… Et pas forcément comme on pourrait le croire…
Justice Society of America #44 [DC Comics]
Scénario de Marc Guggenheim
Dessins de Scott Kolins
Sortie aux USA le mercredi 27 novembre 2010
Marc Guggenheim l’avait promis : sa JSA allait débuter comme une unité restreinte (et c’est vrai, ne cherchez guère des personnages comme Mister America) qui allait être obligée de s’installer dans une ville dont elle serait responsable. Outre une référence évidente à Kirby (Supertown, nom de l’arc, était le nom de la ville des Forever People sur New Genesis), ce nouveau règne qui début sur la JSA me fait un peu penser à la conclusion de la bataille finale de Civil War mais aussi à certains aspects philosophiques de Kingdom Come. Rassurez-vous, Gog et Magog ne sortent pas du bois avec leurs gros souliers (DC nous a bien usé cette ficelle). Mais la JSA est obligée de s’engager dans une bataille un peu grosse pour elle et d’en assumer les conséquences. On regrettera un peu le côté « artificiel » de la menace, qui sort de nulle part et est surtout une sorte d’astuce scénaristique montée sur pattes pour justifier le combat. Dommage aussi qu’un des « big guns » de l’équipe soit blessé assez vite, ce qui fait un peu redite après Obsidian transformé en oeuf puis Terrific mortellement blessé ces derniers mois. Mais passée cette facilité Marc Guggenheim écrit assez bien la plupart des membres du groupe (Jay et Alan ont à mon avis une des scènes les plus humaines qu’on leur ai accordé depuis des années). On sent que les choses reviennent sur les rails et que le focus va passer à certains membres même si cela ne sera pas forcément en costume (pas sur que le futur maire puisse aussi jouer les super-héros).
Si j’ai trouvé la couverture particulièrement hideuse, elle n’est pas représentative du travail de Scott Kolins à l’intérieur, où il se montre bien plus inspiré. Kolins à un style particulier qui ne plait pas à tout le monde mais d’une part j’aimais bien ses épisodes de Flash et de l’autre la mise en couleurs fonctionne assez bien avec son style. Je ne suis pas certain que les personnages vont forcément être ménagés dans ce nouveau run. Il est bien possible que certains restent sur le carreau. Mais Marc Guggenheim montre de l’ambition et je suis d’avis de lui laisser sa chance…
[Xavier Fournier]