Avant-Première VO : Review Necronomicon #2
4 octobre 2008[FRENCH] Depuis le dernier numéro, Henry Said a reçu pour travail de traduire le Necronomicon, le livre central dans l’univers de Lovecraft. Traduire un ouvrage occulte si recherché ne peux qu’attirer des ennuis et l’innocent jeune arabe commence à se demander dans quelle machination il est tombé alors que des rencontres pour le moins étranges se succèdent. Les réponses lui viendront par un rêve qui apporte son lot de vérités nouvelles sur l’auteur non moins mythique du livre…
Necronomicon #2 [Boom!]
Scénario : William Nessner-Loebs
Dessins : Andrew Ritchie
Sortie aux USA mercredi prochain (8 octobre 2008)
Fidèle au ton établi le mois dernier, Bill Nessner-Loebs continue d’utiliser l’univers de Lovecraft avec une aisance manifeste, c’est à dire en restant fidèle aux codes des créations du romancier tout en se débarassant d’une certaine part d’ombre présente dans les livres d’origines. D’abord, le fait que le héros soit arabe est assez positif. C’était déjà un point fort de l’épisode précédent. Mais les questions d’Henry Said sur ce qu’était l’étrange Abdul Alhazred (celui qui a écrit le Necronomicon il y a des siècles) vont cette fois pousser la chose encore plus loin, avec des révélations sur l’origine même du bonhomme…
Côté vie normale du héros, le début de la série laissait penser qu’il était manipulé et qu’il risquait vite de déchanter une fois qu’il se rendrait compte que ses « amis » se servaient avant tout de lui. Et pourtant pour l’instant aucune confirmation ne vient de ce côté-là. Au contraire certaines de ses relations prennent un tour plus solide. Andrew Ritchie illustre le tout dans un style qui échappe aux ambiances habituelles des comics. On aime ou on n’aime pas (comme tout d’ailleurs) mais l’équipe créative, tout en gardant le contexte d’origine de ce genre d’histoires, arrive à dépoussiérer l’univers de cette mythologie très particulière. Les créatures et dieux anciens restent les mêmes mais une part de la légende se révèle précisément n’avoir été qu’une légende tandis qu’on décrouve derrière une réalité historique différente. Intéressant
[Xavier Fournier]