Avant-Première VO: Review Planet of the Apes #2
23 mai 2011[FRENCH] Le patriarche qui avait amené la paix entre les singes et les humains est mort, assassiné, et tous les indices pointent vers les hommes. Du coup on sort du cachot un gorille extrèmiste bien décidé à en découdre avec la race concurrence. Pendant ce temps, dans la ville humaine, on s’efforce de trouver le véritable responsable du meurtre…
Planet of the Apes #2 [Boom!]
Scénario de Daryl Gregory
Dessins de Carlos Magno
Sorti aux USA le mercredi 25 mai 2011
La suite de la saga originelle des films consacrés à la Planète des Singes se poursuit et il faut d’abord souligner que visiblement le dessinateur Carlos Magno continue de prendre ses marques dans cet univers et s’y sent plus à l’aise. Il y a un certain sens du design dans les planches de Magno, une approche qui permet de rester fidèles aux costumes et aux décors des films tout en apportant une personnalité propre. C’est encore plus tangible dans ce deuxième numéro et le résultat, relativement ambitieux, place la série à part dans le catalogue de Boom! L’autre donnée important de ce numéro est l’introduction d’un archétype bien connu des fidèles de Planet of the Apes : le gorille chasseur d’humains. Encore que pour le coup le scénariste Daryl Gregory évite judicieusement le manichéisme du singe qui méprise et sous-estime les hommes. Bien au contraire ce nouveau personnage s’en méfie et ajuste son comportement de manière beaucoup plus subtile…
Je ne suis pas certain que le Planet of the Apes de Boom! puisse convertir à cet univers ceux qui, jusqu’ici, n’ont jamais ressenti d’attache spéciale avec la version cinématographique des années 70 (puisque c’est bien celle-ci qui est explorée et pas le roman d’origine). Mais si vous êtes un peu familier avec cet environnement (et malgré le fait que les événements se déroulent plus d’un millénaire avant l’arrivée de l’astronaute Taylor) vous vous y retrouverez assez facilement, avec des références bien vues comme c’est le cas dans cet épisode à travers la mention de « l’église ». Le plus facile aurait sans doute été de s’intéresser aux mésaventures d’un énième astronaute tombant sur ce monde mais Gregory tisse une trâme intéressante en se servant de ce qui existe. Et donc, dans l’esprit, totalement fidèle tout en modernisant le propos…
[Xavier Fournier]