Avant-Première VO: Review Protectors Inc. #1
12 novembre 2013[FRENCH] Un jour tout a changé. Vers la fin de la seconde guerre mondiale un surhomme américain est apparu : Le Patriot. Il n’était que le premier d’une génération de super-héros qui sont devenus désormais un élément du quotidien. Sans grand monde à combattre, les Protectors s’ennuient. Oui mais voilà, quand les meurtres commencent…
Protectors Inc. #1 [Image Comics]
Scénario de J. Michael Straczynski
Dessin de Gordon Purcell
Parution aux USA le mercredi 6 novembre 2013
Tout a commencé un jour où un corps céleste est venu irradier l’un d’entre eux. Ainsi est né Patriot, le surhomme américain de la seconde guerre mondiale. Depuis les super-héros se sont multipliés mais ils ne savent pas trop quoi faire de leurs pouvoirs et jouent surtout à se défier les uns les autres, sous le regard de plus en plus blasés des humains qui y sont maintenant bien habitués. Du coup on ne sait pas trop si les étranges scènes de combat façon foudre font partie d’une pratique courante ou bien si quelque chose, déjà, se prépare. Protectors Inc. est assurément plus super-héroïque qu’un certain nombre de projets que J. Michael Straczynski a pu produire en creator-owned, l’effet étant sans doute aussi causé par les dessins et les designs de Gordon Purcell. Mais quand on gratte le vernis… Protectors Inc. #1 devient amplement familier.
C’est comme si J. Michael Straczynski avait décidé d’écrire un « elseworld », son propre dérivé de Rising Stars. Tous les grands axes y sont : l’objet céleste qui donne des pouvoirs, le héros aux couleurs du drapeau et enfin les meurtres de spéciaux qui commencent. La différence majeure ici c’est que les spéciaux ne sont pas tous du même endroit. Mais ce n’est même pas comme si Straczynski cherchait à se cacher (Patriot était déjà le nom d’un des personnages principaux de Rising Stars). Et en un sens le préambule est intéressant. Rising Stars avait vue sa parution empoisonnée par plusieurs problèmes (délais, changements radicaux de dessinateurs et de styles) et je n’ai jamais eu l’impression que la série avait connue la fin qu’elle aurait du. En nous présentant une variation presque avouée, Straczynski peut espérer livrer quelque chose de plus soutenu. Ou pas. Le reste de la série nous le dira. Mais la promesse est là en tout cas.
[Xavier Fournier]