Avant-Première VO : Review Queen Sonja #1
28 octobre 2009[FRENCH] S’inspirant sans doute du parcours de personnages howardiens tels que Kull ou Conan (même si Red Sonja n’est pas, stricto senso, un perso de Robert E. Howard mais une variation), la vierge guerrière rousse débute cette nouvelle série illimitée en montant sur le trône, astuce qui permet de retitrer et de relancer la série mensuelle de Dynamite…
Queen Sonja #1 [Dynamite]
Scénario de Joshua Ortega
Dessin de Mel Rubi
Parution aux USA le mercredi 28 Octobre 2009
Ça y est, la Jeanne d’Arc des chroniques némédiennes semble s’être achetée une conduite et une nouvelle vie : le poste enviable de reine, avec le royaume qui va avec. Mais rassurez-vous, amateurs des courbes de l’héroïne, cela ne veut pas dire pour autant qu’elle renonce aux bikinis en métal. Comment en est-elle arrivée là ? Après quelques pages où on se demande l’espace d’un instant si on a manqué un spécial ou un arc, on découvre (ouf) qu’il s’agissait surtout d’une ellipse et qu’après nous avoir montré le résultat on va maintenant nous expliquer les méandres du parcours. Si vous goutiez avec joie à Red Sonja telle qu’elle était publiée jusqu’ici par Dynamite, vous pouvez donc souffler un bon coup (et si à l’inverse la précédente série Red Sonja n’était pas pour vous plaire, faîtes vous une raison votre avis ne sera pas révolutionné par ce retitrage). D’ailleurs les similitudes sont renforcées par la présence d’un dessinateur déjà présent dans le mensuel qui a précédé, à savoir Mel Ruby. Je dois avouer que par moment je trouve le style de Ruby inégal mais il faut être honnête : les dernières pages du numéro, qui sont des versions crayonnées (donc reproduites en noir et blanc), permettent de voir que le dessinateur est bien plus efficace quand son trait n’est pas noyé sous une colorisation un tantinet « Ripolin ».
Queen Sonja a donc les mêmes qualités et les mêmes défauts que Red Sonja du temps où elle n’était pas reine. On retrouve ainsi certaines cases lascives (ou supposées l’être), qui font qu’on est parfois plus dans la pin-up que dans l’image de BD. Mais là aussi il faut être honnête : comme pour nous rappeler que Red Sonja n’a jamais été une série mettant en avant les mérites du col roulé, ce premier numéro comporte aussi un reprint des aventures de la belle, du temps où elle était publiée par Marvel (avec du Esteban Maroto, du Neal Adams et du Ernie Chan, recolorisé pour l’occasion par José Villarrubia. Y’a pas photo, dans cette partie-là on est autrement mieux servi au niveau des couleurs). Quelques cases de la version « vintage » suffisent à nous remémorer – si besoin était – que Red Sonja a toujours été un peu Alerte A Malibu au Pays des Barbares. Sonja, qu’elle soit « Red » ou « Queen », reste une série de genre qu’il faut donc prendre comme telle, sans s’en étonner (de la même manière qu’on ne lit pas une aventure de Mike Hammer pour s’étonner d’y trouver mention d’armes à feu et de meurtres). Queen Sonja, c’est avant tout le changement dans la continuité. Pour l’instant les auteurs contournent la difficulté en nous racontant l’ascension de l’héroïne mais je suis quand même curieux de voir combien de temps, une fois racontée l’arrivée sur le trône, ils arriveront à se renouveler. Un comic book avant tout pour ceux qui aimaient déjà Sonja la Rousse…
[Xavier Fournier]
La colorisation verte est immonde, c’est quoi cette peau verte ? on dirai une miss hulk, et la tête en bas à droite fais skrull.
Sinon appelé une héroïne qui dans ses origines se fait violer « la vierge guerrière rousse » c’est un peu inapproprié.