Dessins de Lee Ferguson, Jack Kirby, Jim Steranko, John Severin, Stefano Caselli
Parution aux USA le mercredi 26 août 2015
Pour les 50 ans du S.H.I.E.L.D., Mark Waid a convoqué un petit tout le monde à la fête et en tout cas la plupart de ceux qui ont été directeurs notables de l’organisation. De Mariah Hill à Tony Stark en passant par les plus récents Agents of S.H.I.E.L.D. hérités de la télévision, tous ces gens sont sur le pont alors que Coulson est sur la piste d’une mystérieuse affaire de Nick Fury Senior, qui semble s’être terminée en queue de poisson. Très honnêtement cet épisode (et l’arc qu’il semble lancer) est une surprise dans le sens où il implique bien des auteurs, des époques et des personnages. Les auteurs modernes en profitent ainsi pour saluer au passage des artistes tels que Jack Kirby, Jim Steranko et John Severin. D’ailleurs, au passage s’il est de bon ton de dire que Marvel masque en général l’influence de Kirby, on ne voit guère que son nom et celui de Steranko parmi les « historiques » cités sur la couverture. Pour voir celui de Stan Lee, il faudra aller chercher à l’intérieur, en dernière position dans la liste des auteurs. Marvel semblait s’être débarrassé du vieux Nick Fury dans Original Sin, au bénéfice du fiston comme seul Fury de référence désormais ? Eh bien, S.H.I.E.L.D. #9 passe en mode flashback pour nous montrer Fury Senior et puis mentionne pratiquement toutes les grandes époques, en citant bien sûr Dum Dum ou Sitwell. Plus encore, Waid fait appel à des éléments que Jonathan Hickman avait mis en place dans les Secret Warriors ou ses propres séries S.H.I.E.L.D., ce qui fait que la généalogie de ce service très spécial est explorée à plus d’un degré. Par contre, sur les dernières pages Lee Ferguson semble s’essouffler (sa représentation des agents modernes, alors qu’ils investissent une maison, fait trop cartoony).
En plus de cet épisode, Marvel a également incorporé ce qui semble être un numéro zéro du futur Howling Commandos of S.H.I.E.L.D., par Al Ewing et Stefano Caselli. Là, une des conséquences mineures d’Original Sin est défaite pour reconstituer le «commando de créatures » du S.H.I.E.L.D., sur fond de conspiration intra-muros. Ewing s’inspire de choses vues à la TV (le combattant qui aurait préféré qu’on le laisse mourir et qui ressuscite contre son gré, à l’image de Coulson dans le petit écran). Par contre, ce qui est problématique c’est qu’une partie de l’équipe est réduite à l’état de cliché pour l’instant. Peut-être qu’Ewing aura plus de marge dans la série régulière. Parce que là, cela donne envie d’en voir plus… mais des profils comme « Warwolf » sont loin d’être originaux.
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