Dessins d’Esad Ribic
Parution aux USA le mercredi 1er juillet 2015
Il y a quelques temps déjà, j’avais rédigé dans Comic Box un article qui tendait à démontrer que Doctor Doom n’était pas, n’était plus utilisé à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre d’un des plus grands adversaires (ou sinon LE plus grand) enfanté par Marvel. C’est peu de dire que Jonathan Hickman l’a remis sur le trône, de manière littérale, ces derniers mois. Mais il manquait une touche personnelle. Le Doom d’Hickman était un peu comme le Golgoth de Mark Waid, un méchant qui a tout conquis, au sommet du monde, qui n’a plus rien à espérer. Si ce n’est celui qui représente pour lui tous les défis. Secret Wars est une minisérie clivante. Les uns me disent qu’ils n’y comprennent fichtrement rien (ce n’est pas sans fondement), les autres me disent que c’est le crossover le plus original de ces dernières années, par sa construction (ce n’est pas faux non plus). Mais le moteur de rage qui habite ce quatrième numéro devrait mettre beaucoup de gens d’accord. On nous rend un Victor Von Doom primal. Battleworld devient un véritable échiquier et la partie s’engage avec celui qui, finalement, est son seul adversaire, depuis les premiers temps du Marvel Age.
Il y a quelques mois, le site Bleeding Cool annonçait l’Apocalypse pour les Quatre Fantastiques, une disparition du tableau, sous couvert d’un croche-patte que Marvel allait faire à la Fox. En fait, cela fait cinq ans que la série Fantastic Four est périodiquement relancée et annulée, cédant même pendant plus d’un an la place à la série « FF » vol.1. Sous le couvert de la rumeur avancée par Bleeding Cool (qui ne prétend pas être autre chose qu’un site de rumeurs), on voit fleurir ailleurs l’affirmation que les Fantastic disparaîtront… Si c’est l’intention, alors Marvel s’y prend très très mal puisque cet épisode nous montre au contraire comment les membres des Fantastic sont le creuset même du mécanisme d’Hickman. Les 4F ? Ils sont ici au centre des choses. Peut-être qu’on les rangera ensuite quelques mois ou que l’on tuera un, comme à l’époque d’FF. Mais ici pas de doute permis : C’est à travers eux que cela va se régler (ou pas). Le seul défaut que l’on pourrait trouver, c’est d’avoir perdu peut-être un peu de temps entre le #2 et le début du #4, là où on aurait pu gagner en densité et en rapidité. Là, on est à la moitié de la série. Mais on a l’impression que l’on vient de passer aux affaires sérieuses. Cette fois, c’est personnel. Et ce pauvre Reed Richards ne réalise sans doute pas à quel point. Un bon cru.
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