Avant-Première VO: Review Silver Surfer #1
27 mars 2014[FRENCH] Dan Slott et Mike Allred relancent cette semaine le Silver Surfer dans de nouvelles aventures « illimitées », l’idée est de trouver un nouveau ton pour la sentinelle de l’espace (le coup du « messie » ne fonctionnait plus depuis des décennies). Et les deux auteurs y arrivent, même si leurs méthodes sont… particulières, à mi-chemin entre… Doctor Who et Amélie Poulain…
Silver Surfer #1 [Marvel Comics]
Scénario de Dan Slott
Dessin de Mike Allred
Parution aux USA le mercredi 26 mars 2014
Il y a quelques années, le soir où le Silver Surfer a guidé son maître Galactus vers la Terre, deux petites jumelles ont fait un souhait. L’une a imaginé qu’elle pourrait voyager à travers la planète et visiter des endroits très différents. L’autre ? Elle est restée obsédée par l’étoile qu’elles ont pensé voir ce soir-là. Des années plus tard, le Surfer n’est plus l’agent de Galactus, il n’est plus piégé sur Terre. Les deux sœurs sont devenues des femmes et la première a réalisé son rêve (ne manque que le nain jardin sur les photos pour penser à Amélie Poulain) tandis que l’autre pense encore à « son étoile ». Mais le destin va se charger de les réunir de façon inattendue…
Dan Slott avait dit dans quelques interviews que son Silver Surfer lorgnerait beaucoup sur Doctor Who et il n’avait pas menti. Clairement, la « fille qui attend » a des airs de compagne du Docteur, à mi-chemin entre Amelia Pond et Clara Oswald (oui je sais, je viens de vous parler d’Amélie Poulain mais ça s’est l’autre sœur). Et le Surfer lui-même est écrit un peu comme un Time Lord, comme un sauveur qui fait peur. De fait, la science-fiction qui anime cette série est plus « funny », pas aussi « grandiose » que la fameuse époque de Stan Lee et John Buscema, mais justement le Surfer a été a la recherche d’une nouvelle voix depuis qu’il s’est échappé de la Terre, depuis qu’il n’est plus ce « prisonnier messianique » qui se lamentait sur les malheurs de l’Humanité. Slott remplace ce vide par une dose d’humour et, même, de tendresse, avec un Surfer tout-puissant (loué par des micro-peuples dont on s’attend vraiment qu’ils se mettent à crier « Gloire à K ! »), craint par d’autres mais capable d’être surpris par les évènements. Le scénariste n’a pas inventé ce côté « Pierrot Lunaire surpuissant » mais, à bien y réfléchir, le rapprocher d’un Who (et je ne plaisante pas, on a vraiment l’impression que certains dialogues ou des situations sont tirées du célèbre show) est loin d’être aussi idiot qu’on pourrait le penser. Pour l’instant, en tout cas, ce premier épisode est d’une fraicheur certaine…
[Xavier Fournier]