Avant-Première VO: Review Spawn #258
26 novembre 2015[FRENCH] Moins d’un an après sa dernière réorganisation, Spawn hérite d’une nouvelle équipe créative. Si Todd McFarlane est toujours là, Erik Larsen arrive en renfort à l’écriture et au dessin. D’où un résultat à la fois « classique » mais aussi beaucoup plus tonique, même si cet épisode est plutôt léger en termes scénaristiques.
Spawn #258 [Image Comics]
Scénario de Todd McFarlane
Dessins d’Erik Larsen et Todd McFarlane
Parution aux USA le mercredi 25 novembre 2015
Pour sauver l’âme de son ex-femme, Spawn prend des allures d’Orphée et descends aux Enfers. Bon, d’une part ce n’est pas la première fois, loin s’en faut, que ce vieux Al se prête à l’exercice. D’autre part, il est également beaucoup plus énervé que son prédécesseur mythologique et décime les rangs de ses adversaires. Dans cet épisode qui repose énormément sur la bataille, l’arrivée d’Erik Larsen tombe à pic pour cette distribution de beignes. Vous ne lisez sans doute pas Spawn pour de l’ambiance à l’eau de rose ? Ça tombe bien car des passages entiers sont sans le moindre dialogue, l’accent étant véritablement mis sur la reprise en main graphique par Larsen. Ce dernier trouve le juste milieu entre le coté punchy de ses Savage Dragon et un rendu qui reste dans l’ambiance générale de McFarlane tout en criant « Larsen » à toutes les cases. Ça charcle, ça tape, ça étripe…
« They sealed their fate. And the time had come for Spawn to finally make them pay. »
La mauvaise nouvelle, c’est qu’on retombe presque dans les épisodes à la « nuff said » du Marvel des années 90. La parole est limitée aux toutes premières cases et aux toutes dernières. Ce qui fait que c’est un peu frustrant pour jauger d’un nouveau ton scénaristique de McFarlane ou pas (dans les crédits lui seul apparaît à l’écriture alors que l’interview de Larsen, en postface, semble indiquer qu’il y participe au moins en partie). Par contre l’épisode a clairement la patate niveau action… A partir de là, clairement, c’est au lecteur de voir s’il penche pour cette approche « castagne ». Par contre, l’énergie est clairement là et fait oublier les aléas de ces derniers mois.
[Xavier Fournier]