Avant-Première VO: Review Spider-Man #1

[FRENCH] Miles Morales est maintenant une part intégrante de la Terre principale de Marvel. Mais il n’est pas le seul : la plus grande partie de son entourage a été également transposée. Mais dans quelle mesure le Spider-Man jusqu’ici ressortissant de la réalité Ultimate se souvient-il de ce qui a précédé ? Il faudra attendre pour le savoir car ce premier numéro est avant tout l’amorce du démarrage, n’apportant que peu de réponses.

Spider-Man #1 [Marvel Comics] Scénario de Brian Michael Bendis
Dessins de Sara Pichelli
Parution aux USA le mercredi 3 février 2016

Finalement l’une des retombées de Secret Wars qui n’avait pas été totalement éventée concerne le sort de Miles Morales et de ses proches. Certes, depuis le FBCD consacré aux All-New All-Different Avengers on savait qu’il y aurait un Miles/Spider-Man dans l’univers Marvel refondu. Mais est-ce qu’il s’agissait bien de celui d’Ultimate ou d’une version née sur la terre classique ? Secret Wars #9 aura permis de tirer les choses au clair. Encore que… On savait où le personnage se réveillait et qui il avait « gagné ». Mais le reste de ses apparitions au sein des Avengers ne nous ont pas forcément éclairé. Ici, Brian Michael Bendis montre que la famille et amis de Miles ont été transférés/recrées mais sans pour autant qu’on sache comment se présentent les soudures. En fait, Spider-Man #1 est un épisode de reprise, qui se fixe pour tâche de délimiter le périmètre du héros. Vous n’aurez pas son origine mais un exposé de qui sont ses proches, que sont ses pouvoirs et ses réactions. C’est une « démo » qui permet de synchroniser un peu les montres de tou9t le monde au cas où vous n’auriez pas suivi les rebondissements des séries Ultimate.

« What of Earth could you have been doing that was more important than reading this book ? »

Sara Pichelli s’éclate sur les scènes de la vie privée du héros en y allant à fond dans le streetwear mais en même temps pas de façon « intrusive ». C’est là aussi une question d’environnement du héros. Il me semble qu’elle dessine Miles comme s’il était un peu plus vieux, à la façon d’un petit frère de Jaimie Foxx (mêmes implantations des cheveux, mêmes expressions du visage…). Elle relooke aussi au passage un badguy de Marvel mais dans la mesure où John Romita Jr. en avait fait, déjà, un être de chaos, cela ne me choque pas. Au contraire cela rajoute à l’étrangeté des évènements, au fait que cette menace sort de la sphère habituelle de ce Spider-Man. Vu qu’on va vers une confrontation avec l’autre Spider-Man, on peut espérer que les questions en suspens trouveront rapidement des réponses (encore que Bendis est généralement connu pour faire traîner les choses d’un arc à l’autre au moins). Spider-Man #1 est un bon épisode de reprise pour que le héros compte ses acquis et que les éventuels nouveaux lecteurs s’installent. A consolider dans les mois qui viennent…