Avant-Première VO: Review Spider-Man Annual #1
10 août 2018Même si le mensuel Spider-Man s’est arrêté, Marvel propose de retrouver Miles Morales dans le costume de l’Homme-Araignée pour une aventure inédite. À la fois très sympathique mais posant également permettant d’expliquer quelques moments du passé du jeune homme. Une mise en bouche avant son retour ?
Spider-Man Annual #1 [Marvel Comics]
Scénario de Bryan Edward Hill & Emily Ryan Lerner
Dessins de Nelson Blake II, Alitha E. Martinez & Mark Bagley (histoire principale) / Alberto Alburquerque (histoire secondaire)
Parution aux USA le mercredi 8 août 2018
En mai dernier, les aventures de Miles Morales dans sa propre série prenaient fin. Même si depuis, on a vu le personnage au sein des Champions et d’Iron Man, on se demandait comment Miles allait assumer sa décision de raccrocher ses toiles à la fin de la mini-série Spider-Men. Bryan Edward Hill n’évoque pas cette décision dans cet annual. Quelque peu intemporel, tout commence par une scène « contemporaine » dans laquelle Spider-Man affronte Morbius, le Vampire Vivant. Durant ce combat, il se rappelle son passé. Avant de devenir Spidey. Doté de pouvoir, Miles n’a pas encore assumé son rôle de héros. Les événements de Secret Invasion (oui, celle d’il y a 10 ans) vont le forcer à sortir de l’ombre. Secret Invasion ? Eh oui, l’histoire de la famille Morales est complètement réécrite suite à la conclusion de Secret Wars en 2015. Miles et son entourage font partie intégrante du Marvel 616. Ils ont donc un passé. Et c’est ce que raconte cet annual. Cela ouvre des perspectives multiples pour les scénaristes qui voudraient utiliser le passé de Miles. La première histoire est basé sur l’émotion. Le héros y apprend une dure leçon, l’une des leçons primordiales de tous proto-Spidey. La seconde est une courte aventure amusante, qui fait un peu penser à ces back-ups que Marvel produit pour divers causes publicitaires.
« Happy birthday, Miles… »
Les artistes se succèdent et ne se ressemblent pas dans ce numéro. Mais c’est normal. Tout d’abord, Mark Bagley, le vétéran d’Ultimate Spider-Man, illustre les premières et dernières pages de l’aventure principale. ne fait aucune fausse note. Pour les flashbacks, c’est Nelson Blake II et Alitha E. Martinez qui s’y collent. L’ensemble n’est pas sans rappeler le style de Sarah Pichelli ou d’Oscar Bazaldua, les dessinateurs en titre de l’ancienne série Spider-Man. On y retrouve également un peu de Ryan Ottley, le dessinateur actuel d’Amazing Spider-Man. Le design choisi par Nelson Blake II pour le proto costume de Spidey rappelle celui de Spider-Man Homecoming et de Spider-Man Noir (pour le masque). Un design cependant inventif et qui risque de devenir un des préférés des fans et cosplayers. Enfin, pour la mini-histoire, Alberto Alburquerque s’en sort bien.
[Pierre Bisson]
Du coup,si le personnage et sa famille sont intégrés rétroactivement à la Terre 616,comment le Miles Morales de la Terre 616 peut aussi exister?
Je suis perdu…
D’un autre côté il peut y avoir plusieurs « Jacques Martin » dans le même univers.
Oui mais si ma mémoire est bonne,celui de la Terre 616 était bien présenté comme l’équivalent du Ultimate Spider-Man II.
Un peu comme si Clark Kent de Terre II était intégré à Terre I rétroactivement mais que son équivalent existait toujours.
C’est ce que j’ai compris,en tous cas…
Là,ça devient confus.
Si l’explication de Marvel est juste: »oui mais non,c’est juste un homonyme »,c’est un peu gros.
Et ça me fait penser que j’ai un homonyme porté disparu dans « PJ »…
En fait, *Si l’on prend les choses sous le simple aspect temporel*, qu’un Miles soit rétroactivement injecté dans le passé n’est pas un problème. Ce n’est pas très différent de l’existence d’un Dark Beast et de Beast après Age of Apocalypse dans la Timeline actuelle. Le vrai problème pourrait être causé par l’existence sociale de deux Miles Morales (et de deux Prowlers) mais comme ce n’est pas une histoire de voyage temporel en soit mais plutôt une réécriture de la réalité par l’Homme-Molécule, rien n’empêche qu’il ait transposé ce petit monde en leur donnant des références « civiles » différentes. Rien que le fait que le jeune Miles n’ait pas l’âge de sa contrepartie fait qu’ils n’ont pas les mêmes matricules sociaux, par exemple. De tt façon, de mémoire, dans Spider-Men II, il était expliqué que le vieux Miles avait, avec l’aide du Kingpin, effacé toute trace sociale de son existence.
Là où ca clash sans doute, c’est plutôt dans la chronologie interne du jeune Miles en lui-même, qui au lendemain de la destruction de la timeline Ultimate et de Secret Wars, s’éveillait dans la continuité classique en ayant encore les souvenirs « ultimate » (par exemple la mort de sa mère) et en étant surpris de découvrir sa famille vivante (autrement dit en n’ayant pas de souvenirs « doubles » liés à un passé dans la continuité classique). Pour le coup, il faut se souvenir que la raison de l’existence de Miles, c’est l’Homme-Molecule, qui n’est pas franchement un modèle de stabilité mentale et qui peut avoir fait tout et son contraire. En clair, tant que cela n’aura pas été expliqué dans le détail, si cela l’est un jour, ca leur laisse de la marge. Après, clairement, c’est plus ou moins heureux.
Merci pour ces explications.
Comic Box forever.
3.5