Dessins de Nick Bradshaw
Parution aux USA le mercredi 2 décembre 2015
Désolé pour Robbie Thompson mais la locomotive de Spidey c’est avant tout le dessinateur Nick Bradshaw. Non pas que le scénariste rende une copie insalubre mais il ne peut tout simplement pas lutter avec la générosité et la tendresse tangible que le dessinateur a pour Spider-Man. Ceux qui trouvent que les comics actuels sont déprimés et sombres seraient bien inspirés de faire un détour par Spidey, série dans laquelle on retrouve un Peter Parker jeune et incorrigible optimiste, qui hante les mêmes couloirs de lycée que Gwen Stacy et qui n’a pas encore croisé le chemin de Mary-Jane. Il y a de la joie dans les dessins de Bradshaw, du sourire, et c’est contagieux. L’ambiance est posée dès la première case et l’on croise aussi bien Octopus que le White Rabbit. Les lecteurs de longue date devraient s’y retrouver, tout comme l’éventuel public plus récent, plus à jour sur les films. Il y a un réel plaisir à la lecture mais on reste un peu étonné par le positionnement de Marvel sur cette série.
« Down goes puny Thompson. Finally. »
Officiellement, si j’en crois quelques interviews, Spidey est une série « dans la continuité », qui raconte les premières années de Spider-Man, un peu à la manière de ce qu’avait pu faire Kurt Busiek en d’autres temps. Je m’attendais donc à une saga venant s’intercaler entre les exploits connus du tisseur… Cependant ce n’est pas le cas. Et c’est d’autant plus curieux que cela aurait pu tenir à quelques détails. Là, Parker a déjà croisé le fer avec White Rabbit et déjà rencontré Gwen qu’il est encore à faire connaissance avec Doctor Octopus. Mais dès la première page d’autres choses étonnent, comme la vision d’une sorte de proto-costume de Spider-Man pour en découdre avec les catcheurs. Un instant on se dit qu’à l’occasion de Secret Wars Marvel en a profité pour changer des choses dans le passé du héros. Mais non. Même comme cela ça ne colle pas puisqu’en autre chose on peut croiser un Flash Thompson brun qui n’est certainement pas raccord avec l’actuel vedette de Venom: Spaceknight. En un sens, ce n’est pas important pour juger de la qualité de l’histoire. Une fois qu’on est prévenu que c’est quelque chose entre le passé officiel du héros, la continuité des films ou d’Ultimate, c’est une version différente qu’on peut aussi bien apprécier (j’aime beaucoup leur version de Gwen) que les diverses origines de Superman sans qu’elles soient toutes intégrées. Mais là où c’est curieux, c’est que le « divorce » n’intervient que sur des détails (les cheveux de Flash par exemple) et qu’il aurait été facile de tout faire rentrer dans le cadre. Cela n’enlève rien au résultat, magnifique. Et en un sens les auteurs sont plus libres. Mais mieux vaut le savoir pour ceux qui voudraient absolument s’en tenir aux récits canoniques.
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