Dessins de Leonard Kirk
Parution aux USA le mercredi 17 février 2016
L’intervention de Thundra à la fin du numéro précédent avait sonné un peu comme un deus ex machina, avec James Robinson ne semblant pas savoir comment terminer le combat sans qu’une des deux équipes y perde de sa superbe. Mais dans le même temps on pouvait se doute qu’un amateur d’oldies comme Robinson ne convoquait par Weird World par hasard. Et de ce côté-là on est gâté. D’abord, en utilisant des personnages comme Arkon, Skull et les hommes de Moltar, Robinson est sans doute celui qui nous donne le plus un Weird World qui ressemble vraiment à la minisérie de Jason Aaron et Mike Del Mundo publiée pendant Secret Wars. Ensuite, il se dépêche de donner à Thundra une sorte de raison technique pour être allé chercher le Squadron Supreme plus que, disons, les Fearless Defenders ou X-Factor. Enfin, il ajoute aussi quelques visages connus au cocktail, dont un lié à une autre série liée à Secret Wars (marrant que Robinson ne fasse pas allusion à ses propres productions pendant SW) et enfin, surtout, un « boss de niveau » que les fans de longue date ne manqueront pas de reconnaître. C’est une vraie surprise, qui arrive de manière un peu oblique (et qui, quelque part, ne rachètera pas vraiment la réputation du personnage) mais efficace. Je me demande aussi si Robinson ne lui réserve pas dans son autre série actuelle, Scarlet Witch.
« … I suppose the most signifiant event in my life… was my death »
James Robinson est connu pour faire son marché dans les personnages de troisième zone (Starman…). D’ailleurs cela lui joue des tours quand on lui confie des séries trop en vues, trop gourmandes en compromis (Justice League of America, par exemple). Avec le Squadron Supreme, il semble avoir trouvé un bon véhicule pour raconter les histoires qu’il veut, à l’ombre des grandes licences. Avec le dessinateur Leonard Kirk, l’équipe est au minimum aussi efficace que sur Fantastic Four est sans doute bien plus à l’aise. Le seul petit reproche que l’on pourrait leur faire, c’est sans doute un manque de conscience sociale. Pas de Peter Parker ou de Tony Stark… A peine une scène d’Hyperion parmi les camionneurs ces deux derniers épisodes, sinon on plus dans du super-héroïsme à la DC (encore que c’est logique, avec une équipe qui descend de la Justice League). Disons-le, vus les chiffres de ventes, ce serait très étonnant que Squadron Supreme dure très longtemps (et ce serait quand même étonnant que les futurs titres consacrés à Hyperion et Nighthawk fassent mieux). Et c’est bien dommage, d’autant plus alors que l’équipe trouve rapidement ses marques. On se demande où sont ceux qui râlent qu’il n’y en a que pour les Avengers et les X-Men. En attendant la balade est belle, car Robinson pourrait aussi bien baptiser sa série Marvel Universe tant il brasse des choses. Qui plus est l’alchimie Hyperion/Thundra semble déjà donner des fruits. Bref, Squadron Supreme ne durera sans doute pas très longtemps mais en attendant, les mois à venir semblent bien se présenter pour les épisodes restants.
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