Avant-Première VO: Review Stan Lee’s Soldier Zero #2
17 novembre 2010[FRENCH] Le Soldier Zero de Stan Lee revient dans un numéro beaucoup plus révélateur que le premier. On en apprend plus ce qui ce qu’est cette étrange armure, ses objectifs et ses adversaires. Et cette fois la formule prend autrement mieux que les rapprochements qu’on pouvait faire (ou plutôt tenter de faire) le mois dernier.
Stan Lee’s Soldier Zero #2 [Boom]
Scénario de Paul Cornell
Dessins de Javier Pina
Sortie aux USA le mercredi 17 novembre 2010
Parfois, les superpouvoirs c’est comme les emmerdes. Ça vous tombe dessus alors que vous ne demandiez rien à personne. Qui plus est, le héros de la série avait déjà son fardeau à porter, cloué dans un fauteuil roulant depuis son passage dans l’armée. La donne a cependant changé à la fin de l’épisode précédent, quand une armure symbiote est littéralement tombée du ciel. En plus de pouvoirs surhumains, il a du coup récupérer la faculté de marcher… Mais le premier numéro me donnait l’impression de voir le Blue Beetle (version Jaime Reyes) de Boom plus qu’autre chose. Cette fois, on rentre réellement dans le vif du sujet, alors que Stewart et son frère, James, découvrent un peu mieux ce qu’est cette armure. Cette fois encore il y a des rapprochements à faire mais bizarrement plus tellement du côté de Blue Beetle. Soldier Zero s’approche plus d’un Rom The Spaceknight, avec son histoire de cyborg faisant partie d’une armée cosmique qui refoule d’hideux extra-terrestres et son contexte à la « Invaders », avec des représentants de l’autorité qui ont déjà été remplacés. Ca fonctionne vraiment très bien, donnant rapidement à la série une toile de fond qu’on peut comprendre. Par ailleurs n’allez pas croire qu’on a simplement remplacé l’influence de Reyes par celle de Rom. Quelque part au milieu de ces deux repères, la série trouve ses propres marques.
Une bonne partie du crédit est également à donner au scénariste Paul Cornell qui joue énormément sur l’évolution de la personnalité de l’armure, qui s’inspire de tous les gens qu’elle croise. A base d’un bon travail sur les dialogues, l’auteur souligne ainsi la bizarrerie de la situation tout en montrant comment le tandem héros/armure apprend au contact l’un de l’autre. Au dessin, Javier Pina me semble aussi plus efficace que le mois dernier. Je trouvais le premier numéro sympa mais avec des choses à confirmer et, clairement, Soldier Zero est sur la bonne voie.
[Xavier Fournier]