Avant-Première VO: Review Stan Lee’s Starborn #6
8 mai 2011[FRENCH] Lâché dans un monde étranger, Ben, le héros de Starborn, ne va pas tarder à attirer l’attention. Un humain dans un exo-squelette, ça se remarque… Forcément il peut compter sur l’aide sa garde du corps mais ce contact avec d’autres races va quand même amener une certaine prise de conscience…
Stan Lee’s Starborn #6 [Boom]
Scénario de Chris Roberson
Dessins de Khary Randolph, Matteo Scalera
Sorti aux USA le mercredi 11 mai 2011
Starborn est sans conteste la série la plus régulière des trois revues lancées sous la houlette de Boom. Par régulière je n’entends pas une question de rythme de parution mais bien le fait qu’il y ait une vision et que les auteurs s’y tiennent. Pas de changement intempestif de scénariste, pas de valse des dessinateurs au style différent. De ce fait, il y a beaucoup plus de direction dans Starborn que dans les séries soeurs. Et en apprenant que Matteo Scalera (par ailleurs excellent) arrivait en renfort de Khary Randolph, on pouvait craindre que la belle régularité graphique du titre vole en éclat. Ouf, il n’en est rien : les deux dessinateurs, travaillant sur une ambiance commune, se relèvent sans qu’on note une faute de goût.
Au scénario on notera deux grosses tendances : d’abord le fait (appréciable, lui aussi) que Chris Roberson ne fait pas traîner certaines choses sur des arcs et des arcs. Ben devient de plus en plus conscient qu’il y a quelque chose qui cloche et celà vient renforcer le ressort dramatique de la série. Le scénariste continue aussi son sub-plot sur le passé extra-terrestre de la Terre (encore que les aliens, pour le coup, font un peu penser à une parodie des agents-virus de Matrix). Manque peut-être un peu de dimension dans la mentalité de Ben (par exemple la scène d’ouverture me fait penser que ce serait interessant qu’on s’intéresse plus au pathos d’un jeune homme qui a été manipulé toute sa vie et qui, par exemple, a basé sa libido sur une fille qui, essentiellement, lui mentait). Mais globalement la série continue à se laisser lire sans problème…
[Xavier Fournier]