Dessin de Stéphane Roux
Sortie aux USA le mercredi 14 décembre 2011
On ne présente plus John Ostrander, scénariste expérimenté des comics de Star Wars qui se lance cette fois-ci dans l’écriture d’une sorte de James Bond transposé dans l’univers de la Guerre des Etoiles. Encore que Jahan Cross, cet aventurier flanqué d’un gynoïde (ou d’une femme-robot si vous préférez) nous évoque aussi une sorte de mise à jour d’histoires du Silver Age de DC (il y a un petit côté Star Hawkins et Ilda). Mais ne vous attendez pas à du vieillot. L’histoire est enjouée, vive et moderne, sans lourdeur. D’ailleurs comme elle se passe peu de temps avant les événements du premier film de G. Lucas, elle est facilement compréhensible même si vous ne connaissez que la version cinéma de Star Wars et que les méandres de l’univers étendu vous perdent un peu. Jahan Cross est en effet en ancien camarade de Han Solo qui ne va pas tarder de retomber sur ce viel ami. C’est net, c’est clair, c’est reader-friendly sans être « décompressé » ou sans que le scénario tienne sur un timbre-poste.
Et niveau dessin on est tout aussi bien traité. Parfois, quand il s’agit d’un créateur français, j’entends ou je lis cette phrase toute faite qui veut qu’il « faille soutenir ». Même si ca part sans doute d’un bon sentiment c’est bien souvent un faux compliment. Pourquoi faudrait-il particulièrement « soutenir » les français comme si on était dans les tribunes d’un stade, comme si leur art souffrait d’une lacune qui nous oblige à les « porter » pour qu’ils se hissent au niveau des américains. Non, il ne faut pas « soutenir », il ne faut pas s’infliger un comic-book qu’on n’aurait pas lu si son auteur était d’une autre nationalité mais bien laisser les pages parler d’elles-mêmes. Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui Stéphane Roux et son encreur Julien Hugonnard-Bert n’ont besoin d’aucun soutien artificiel. Ce sont des artistes à part entière qui n’ont pas besoin d’un copinage patriotique car ils peuvent, à l’évidence, compte sur leur talent. Le résultat de leur collaboration, à la fois dynamique, net et, par endroits, humoristique, séduit immédiatement. A comparer Stéphane Roux semble d’ailleurs atteindre encore un autre niveau par rapport à ses Zatana. A noter d’ailleurs que les couleurs de Wes Dzioba collent parfaitement avec le trait et vient parfaire l’ambiance. On sait déjà que Roux ne dessinera pas l’intégralité de cette mini mais son remplaçant, un autre Stéphane (Créty) annonce déjà un style totalement compatible. Non, pas besoin de soutien: Star Wars: Agent of the Empire: Iron Eclipse s’annonce donc comme un beau projet SF qui a de quoi séduire même ceux qui d’habitude se reconnaissent peu dans les revues Star Wars. Si vous aimez la Science-Fiction mais aussi 007, faites vous plaisir…
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