Avant-Première VO: Review Star Wars Legacy #1
21 mars 2013[FRENCH] Reprise cette semaine de Star Wars Legacy… mais avec de nouveaux auteurs et un autre personnage central. Exit Cade Skywalker. La star, cette fois, c’est Ania Solo, descendante du couple Leia/Han Solo. Une héroïne neuve mais familière, avec une structure qui respecte totalement l’esprit de Star Wars…
Star Wars Legacy #1 [Dark Horse Comics]
Scénario de Corinna Bechko & Gabriel Hardman
Dessin de Gabriel Hardman
Parution aux USA le mercredi 20 mars
Dans une très lointaine galaxie, la jeune Ania Solo est propriétaire d’une sorte de décharge et vit de la revente des objets qu’elle récolte. Un jour elle tombe sur une sonde endommagée qui tient un objet curieux. Quand un de ses amis l’actionne, ils sont bien obligés de se rendre à l’évidence. C’est un sabre-laser. Est-ce que leur ticket de sortie du trou où ils se trouvent ou bien viennent-ils de mettre le doigt dans une machination qui implique tout ce secteur dans l’univers et le retour… des Sith ? Il y a quelques années le scénariste John Ostrander a remporté un énorme succès critique avec Star Wars Legacy (traduite chez Delcourt), qui racontait les aventures de Cade Skywalker, dont la généalogie remontait jusqu’à Luke et Anakin Skywalker. Puis Ostrander est arrivé au bout de son histoire et il a tourné la page. Cette semaine le titre renaît mais n’allez pas pour autant croire qu’il s’agisse d’une continuation directe. Pas de Cade à l’horizon et encore moins de John Ostrander aux manettes.
Pour autant, avant que les puristes crient au sacrilège, soufflez un bon coup. Cette autre cousine de la famille, qui a l’allure de la princesse Leia mais le caractère et la gouaille d’Han Solo est un personnage assez pétillant. Corinna Bechko & Gabriel Hardman ont bien travaillé leur histoire, ne prétendent pas prendre la place de ce qu’Ostrander a pu créer avant eux mais racontent une autre histoire. Et ils la racontent bien, avec des éléments de structure qui font penser qu’ils se sont vraiment revus les films. Tout y est. Le message holographique défaillant, le droïde (enfin la sonde) équipé d’un secret, qui tombe sur le héros. Hardman (Hulk, Agents of Atlas), aux dessins, fait un excellent travail de scénographie en ce qui concerne les vaisseaux et les personnages. Son traitement des ombres, de la poussière, rendent l’ambiance des épisodes IV à VI avec un futur pas du tout propret. Parfois certaines séries de comics liées à Star Wars donnent l’impression de nous vanter les mérites d’un parc d’attractions mais ce n’est absolument pas le cas ici. On est vite à l’aise et en admettant que vous n’ayez pas feuilleté une BD de Star Wars depuis des lustres, voici l’occasion de vous y mettre sans le poids d’une continuité parfois délirante. un bon début en tout cas. Alors qu’on attend toujours que Disney/Lucasfilms clarifient le sort des comics de la licence, Dark Horse continue de ne pas baisser les bras en termes de qualité !
[Xavier Fournier]