Avant-Première VO: Review Superior Foes of Spider-Man #17
27 novembre 2014[FRENCH] L’excellente série Superior Foes of Spider-Man tire cette semaine sa révérence. Nick Spencer referme donc le volume dans une ambiance très « que sont-ils devenus » mais sans se séparer du ton très Shane Black ou Tarantino. Ce qui fait que les explications tarabiscotées de Boomerang sur le sort de ses alliés sont savoureuses jusqu’à la dernière page.
Superior Foes of Spider-Man #17 [Marvel Comics]
Scénario de Nick Spencer
Dessin de Steve Lieber
Parution aux USA le mercredi 26 novembre 2014
La série Superior Foes of Spider-Man aurait aussi bien pu être titrée « Perdants et compagnie » tant les personnages auront passé 17 numéros à faire des plans qui leur retombaient dessus. Et cet ultime numéro ne manque pas à la règle. C’est non seulement la fin pour ces Sinister Six qui ne l’auront jamais vraiment été (c’est-à-dire ni « six », ni « sinister) mais aussi le moment culminant pour Fred, l’instant où il peut, peut-être, se trouver un domaine de réussite. Mais il lui faudra choisir entre son rêve et le pragmatisme. Jusqu’au bout, Boomerang et les autres personnages de la série s’activent comme Will le Coyote, avec des plans alambiqués qui leur reviennent dans la figure. Et on fait connaissance de celui qui, peut-être, est le sixième de la bande. Enfin qui voudrait l’être en tout cas.
L’histoire de Spencer et Lieber, c’est comme un jeu de poupées russes. Jusqu’au dernier moment les masques tombent, les secrets sont dévoilés et beaucoup de choses prennent du sens. Le scénariste rend justice aux personnages, ce qui fait d’eux des perdants, oui, mais des perdants magnifiques ou, à défaut, sympathiques. Quand on regarde le casting, avec des Shockers ou des Beetles, ce n’était pas gagné d’avance. Cela a le goût d’une série TV et Spencer, fort à propos, fait tous les parallèles possibles avec une saison finale. Si la série s’arrête, c’est que les lecteurs n’étaient pas assez nombreux. Les perdants, dans l’histoire, ce sont ceux qui seront passés à côté de cet ovni bien frappé…
[Xavier Fournier]