Dessins de Lee Weeks
Publié aux USA le mercredi 14 septembre 2015
On les avait perdu de vue à la fin de Convergence, dans un sac de nœud cosmique qui impliquait que Superman, Lois Lane, leur enfant mais aussi Flash (Barry Allen), Parallax (Hal Jordan) et Supergirl (pre-Crisis) empêchait Crisis et remodelant le multivers DC. Du coup la famille Kent s’est retrouvée piégée dans le nouvel univers (on expédie assez vite le sort des trois autres personnages, alors que quand même deux d’entre eux ont la capacité de voyager dans le temps et que Supergirl devrait se sentir des attaches avec les Kent, mais bon…). Dan Jurgens établi assez vite les bases de la série. Assez vite a plus d’un titre car s’il est vrai qu’on est rapidement briefé sur les tenants et les aboutissants (les choses sont assez bien expliquées pour que, même si vous n’avez pas lu Convergence, vous ne soyez pas perdu), certaines difficultés sont quand mêmes escamotées. Les Kent qui choisissent de s’installer dans une maison à l’abandon, je veux bien, mais dans le monde moderne, pour avoir une vie légale, un compte à la banque ou payer l’électricité, c’est quand même un peu plus compliqué que ça, surtout sans le soutient de la JLA. N’empêche, on passe sur ce stade de l’installation de la famille pour arriver à la vraie formule de croisière de la série : vivant en secret dans l’univers DC depuis des années, le Superman précédent a « pris en charge » des menaces avant qu’elles n’apparaissent et a même failli se révéler au monde lors de l’attaque de Darkseid. Je ne saisis pas très bien ce que Superman a à gagner à se cacher. Je comprends que les Kent doivent vivre sous une identité d’emprunt de peur de ruiner l’identité de l’autre Clark mais pourquoi vivre à l’écart des autres super-héros ? Et comment penser que des menaces comme Brainiac ou Darkseid n’auraient pas détecté la présence d’un autre kryptonnien sur Terre ? Enfin, la cerise sur le gâteau, c’est quand même le costume que Clark s’est choisi pour passer incognito, retirant le rouge et le bleu, certes, mais conservant le logo « S » sur la poitrine (et pourquoi pas écrire sur son ventre « hey les gars, je suis un autre Superman ! ».
« This place isn’t so awfully bad, you know »
Tout cela peut sembler plutôt hostile à la série. Mais le constat n’est pas si noir que ça. D’abord parce que la semaine dernière la lecture d’une autre série post-Convergence, Telos, était pour le coup réellement calamiteuse. Superman: Lois & Clark tient nettement mieux la route et surtout il y a les retrouvailles avec un fonctionnement Lois + Clark qui a totalement disparu depuis 4 ans. Lois « Kent » en ressort grandi. Et pour certaines des lacunes notées plus haut, admettons que Dan Jurgens va les aborder dans les numéros à venir. Lee Weeks n’est pas pour rien, non plus, dans l’établissement d’une ambiance graphique moins fébrile que dans la majeure partie des productions DC de ces derniers temps. Par contre il y a certaines choses qui sont un peu dommage. Voilà un Superman qui commence à connaître certains problèmes avec ses pouvoirs au moment où celui des séries Superman en fait de même. Et puis la couverture variante donne à ce Clark une expression sinistre… et j’espère que l’on ne va pas repasser illico presto vers un intrigue « Superman devient méchant », on en a trop soupé ces dernières années…
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