Dessins de Cafu
Sortie aux USA le mercredi 10 novembre 2010
Il y a quelques temps quelqu’un me disait fort justement que si Wally Wood était resté chez Marvel pour y créer ses T.H.U.N.D.E.R. Agents au lieu de les emmener chez Tower, où ils connurent un succès éphémère, l’équipe serait aujourd’hui encore considérée comme un des groupes majeurs de l’histoire des comics. Et c’est vrai que si elle est « culte », une partie des lecteurs ne réalisent sans doute pas que sans Noman (entre autres) nous n’aurions pas eu la Vision, Red Tornado ou même le Spartan des WildCATS. Qu’un des éditeurs majeurs s’intéresse enfin à ce groupe n’est donc qu’un juste retour des choses même si, dans le marché actuel (peu amical avec les héros méconnus), j’espère que les T.H.U.N.D.E.R. Agents seront mieux reçus que les Freedom Fighters ou les Agents of Atlas. J’aurais préféré qu’au lieu de se demander dans les couloirs comment faire (ou pas) une suite à Watchmen on demander à un Dave Gibbons s’il ne voulait pas relancer les agents du T.H.U.N.D.E.R. Un petit arc ou une mini de départ par Gibbons ou Darwyn Cooke aurait permis de lancer les choses avec le panache nécessaire.
Malgré ce préambule, il faut bien dire que Nick Spencer et Cafu ne ménagent pas leurs efforts pour piquer l’intérêt du lecteur sans le perdre dans des méandres historiques. Tout ce que vous avez besoin de savoir est simple (et expliqué dans l’épisode) : S’inspirant énormément de ce qui arrivait au super-rapide Lightning et au télépathe Menthor dans le T.H.U.N.D.E.R. original de Wood, Spencer nous montre une équipe à mi-chemin entre Checkmate (la série la plus récente) et Strikeforce Morituri (avec un doigt de Suicide Squad et la série The American de Dark Horse). Et je n’écris pas ça dans le sens « ils ont copiés » mais bien pour exprimer que la série s’inscrit déjà parmi ces références. Les agents sont non seulement sacrifiables mais sacrifiés et plusieurs générations de héros se sont succédés, ont manipulé les mêmes talismans pour jouer les black-ops. On est vite à l’aise dans la philosophie de la série MAIS si la toile de fond de Spencer me parait très intéressante, je suis un peu surpris que cet épisode initial repose beaucoup sur un agent de liaison de l’équipe. En clair on ne voit les héros de la série que dans de rares vignettes et si clairement l’histoire est accessible, je pense que pour des questions de stratégie ça n’aurait pas été un mal de les montrer un peu plus. Au demeurant j’ai quand même un bon feeling pour cette série. Je ne sais pas trop si elle est promise à un long avenir (je l’espère, mais le marché étant ce qu’il est…) mais en tout cas la direction prise par Nick Spencer a l’air d’être la bonne. J’espère seulement qu’on avancera vite dans la construction des persos principaux… L’essai est prometteur mais demande à être étayé dès le mois prochain !
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