Avant-Première VO : Review The Corps #0
8 octobre 2008[FRENCH] Devil’s Due sort cette semaine le numéro #0 d’une série écrite par Rick Remender, the Corps. Un preview à 99 cents qui se révèle être une bonne surprise. En une douzaine de pages d’histoire, on a la présentation des principaux protagonistes mais aussi l’amorce d’une histoire de black ops assez agréable à lire, avec un twist. Le reste de la revue est composée des storyboards et des croquis préparatoires de la série. Un début intéressant, qui incite à surveiller le futur #1.
The Corps #0 [Devil’s Due]
Scénario: Rick Remender
Dessin: Michael Penick
Sortie aux USA le 8 octobre 2008
L’histoire que nous raconte Rick Remender commence de manière assez classique, avec une équipe d’experts-mercenaires chargés de s’infiltrer dans un repère bardé de mercenaires. On a droit à la non-moins classique démonstration de leur efficacité mais dès les premières pages Remender impose un style aux méthodes de ses personnages : l’art de tromper, de manipuler l’adversaire avec un minimum de déploiement de force. Cela donne une personnalité à l’escouade malgré quelques stéréotypes en surface (un mercenaire qui s’appelle Ravage, un autre « Vautour »..).
Bien souvent les numéro zéros tournent autour du pot et s’en tirent par des pirouettes, par exemple en racontant le rêve d’un des personnages où en se limitant à une lente énumération des protagonistes. Remender joue une autre carte en esquissant vraiment un changement. Les personnages ne sont pas dans la même situation au début de l’épisode qu’ils le sont à la fin. Il y a clairement les bases de ce que va devenir la série future. Encore que la couverture de The Corps #0 laisse apparaître un personnage avec de faux airs de Tony Stark qu’on ne voit pas à l’intérieur, certains protagonistes restent donc visiblement à introduire. Le dessinateur Michael Penick a un style clair, qui par endroits me fait (un peu) penser à Sean Chen.
Je m’attendais à quelque chose du même ordre que le Spooks: Omega Team paru récemment chez le même éditeur mais le début semble bien plus énergique. En quelques pages Remender a posé ses bases et on demande à voir la suite. Au pire – vu le prix – vous ne risquez quand même pas grand chose à donner sa chance à cette série…
[Xavier Fournier]