Avant-Première VO : Review Thunderbolts #127
16 décembre 2008[FRENCH] Avant d’opérer une mue complète de l’équipe le mois prochain, Andy Diggle doit d’abord faire table rase du passé. Il faut non seulement clore le chapitre lancé par Warren Ellis après Civil War mais aussi tout simplement fermer le rideau pour le côté « canal historique » des Thunderbolts, a savoir la seule a avoir fait partie de toutes les incarnations à ce jour (par opposition à Moonstone qui fut un moment dans le coma): Songbird. Mais est-ce une mise au placard en attendant des jours meilleurs ou un « retrait définitif » ? C’est tout l’intérêt de cet épisode.
Thunderbolts #127 [Marvel]
Scénario d’Andy Diggle
Dessin de Roberto De La Torre
Sortie américaine le mercredi 17 décembre 2008
Alors que Norman Osborn est le nouvel « homme qui monte » dans l’univers Marvel, il a décidé de se débarrasser de tous ceux qui pourraient le rattacher à son passé immédiat et ses manigances de directeur des Thunderbolts. Une bonne partie de l’équipe est rentrée dans le rang sans se faire prier et se prépare elle aussi à suivre le patron dans sa nouvelle phase. Reste à faire disparaître ceux qui ne voudront pas suivre le plan. Et ce deuxième camp n’a pas besoin d’un pluriel: il ne reste plus guère que Songbird pour être la « conscience » de l’équipe. Une conscience dont les autres, totalement corrompus, ne veulent pas.
Bullseye avait commencé de martyriser la fille aux cheveux roses à l’issue de l’épisode précédent. Reste donc à décider si la belle y passe ou pas. Si l’on en croit les previews des mois à venir, le scénariste a prévu une refonte totale de l’équipe et tous les Thunderbolts actuels quittent donc la série d’une façon ou d’une autre. Ce qui veut dire que personne n’est à l’abri. Il y a un petit côté « Die Hard » dans la lutte de Songbird coincée avec une meute de psycho-killers dans les méandres de la base des Thunderbolts. Quand on pense que finalement Diggle a prévu de travailler avec des personnages différents à partir du mois prochain, il faut lui rendre hommage sur sa manière d’accompagner cette formule de l’équipe jusqu’à son terme. Diggle sait en particulier camper le sadisme d’un Bullseye et mettre en place des éléments qui, n’en doutons pas, serons bientôt utilisés chez les Dark Avengers…
A la lecture des deux épisodes (celui du mois dernier et celui-ci), on ne peut regretter qu’une chose: que Diggle et De La Torre n’aient pas intégré la série dès les épisodes liés à Secret Invasion. Ils sont particulièrement doués avec ces personnages. Mais voilà justement que du côté des personnages le ménage est fait. Est-ce que la suite sera au niveau ? A priori, vu ces pages, la confiance est de mise…
[Xavier Fournier]