Dessins d’Alan Davis
Parution aux USA le mercredi 22 juin 2016
Tandis que Civil War II s’intéresse au sort de Hulk dans sa version Bruce Banner, Greg Pak en est donc quitte pour révéler ce qu’a bien pu faire le savant ces derniers mois, maintenant qu’il est libéré du monstre… mais sans doute pas de ses psychoses. La séparation ou la libération de Banner, comme c’est d’ailleurs noté et assumé dans cet épisode, cela a été déjà traité plusieurs fois par le passé (et pas plus tard qu’à l’époque pas si éloigné où Jason Aaron écrivait la série). Parfois, on a clairement montré que, même privé de Hulk, Banner restait passablement cinglé. Mais ici on peut donner à Pak un crédit certain pour montrer la réaction finalement très humaine du héros. Banner est libéré, certes, mais il a passé une partie de sa vie à avoir « peur d’avoir peur », un simple sursaut de tension pouvant réveiller le monstre. Le voici donc qui doit réapprendre à vivre, mais selon une échelle de valeur un peu pervertie. Pak la joue avec finesse. Ce n’est pas vraiment que Banner est fou mais bien traumatisé par les années de véritable séquestration qu’il a vécu, enfermé dans le monstre. Banner était la victime de Hulk et tout ce dont il aurait besoin, c’est que d’autres le reconnaissent. Inversement, sa situation n’est pas simple car il y a un nouveau Hulk en ville qui semble très bien s’en tirer. Bien mieux que lui en tout cas. En fait, le lecteur a tout le loisir de se demander lequel des deux s’en tire le mieux (et le parallèle de la voiture conduite par Banner, faisant écho aux visions d’Amadeus) est assez bien vu. Libéré, Banner a quand même des raisons de penser que tout était sa faute, comme prisonnier d’une chambre d’écho.
« This doesn’t make any sense. I’ve been trying to find a cure for years… »
Ce numéro se lit assez facilement, même si vous n’avez pas parcouru les six premiers épisodes de la série en cours. Si vous arrivez juste à l’occasion de Civil War II, alors que Banner semble appelé à y jouer un rôle, rassurez-vous, c’est très autonome, sans nécessiter d’autre lecture. La « mauvaise » nouvelle, c’est que la référence à Civil War II est un peu abusive, les événements de TOA #7 se produisant visiblement avant. Mais le vrai atout de ce numéro, c’est la présence d’un Alan Davis comme toujours efficace, canalisant un peu de l’esprit de Neal Adams à la grande époque. Peut-être que le numéro suivant fera le lien. En tout cas dès à présent c’est un récit qui s’intéresse à la personnalité de Banner bien mieux que ce qu’on a pu lire de lui ces dernières années. Reste à savoir si ce n’est pas l’œil du cyclone avant les épisodes à venir de CWII.
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