Avant-Première VO : Review Toy Story #1
10 juin 2009[FRENCH] Nouveau fruit de la collaboration entre Boom! et Pixar, Toy Story fait son entrée dans l’univers des comics à travers cette histoire « stand alone ». On est certes pas dans la prise de tête existentielle ou dans de l’action débridée mais pour un fils ou pour un petit frère de lecteur de comic-books, c’est sans doute très efficace.
Toy Story: The Mysterious Stranger #1 [Boom!]
Scénario de Dan Jolley
Dessins de Chris Moreno
Sortie américaine le 10 juin 2009
Les jouets sont des êtres jaloux et chamailleurs. Ça on le savait au moins depuis le premier film estampillé Toy Story. Ici on retrouve le cowboy Woody, Buzz l’Eclair et les autres dans une intrigue qui, au demeurant, peut sembler familière. Leur jeune propriétaire dépose un nouvel objet dans sa collection. Tout de suite c’est l’émotion parmi les jouets, qui craignent de se voir détrôné. La grosse différence, cette fois, c’est que l’objet n’est pas représentatif. Il est en forme d’œuf. Mais quelle est sa nature exactement ? Que peut-il faire ? Très vite la fine équipe devient fébrile. Il y a ceux qui ne veulent prendre aucun risque et s’en débarrasser sans attendre. Et puis il y a les autres, qui voudraient quand même bien faire la connaissance de ce nouvel ami potentiel.
Bref, cyniques de tous poils passez votre chemin, ce n’est pas ici que vous trouverez une histoire de tueur en série ou de je ne sais quoi de lugubre. Non, Toy Story, le comic-book, vise bien la génération montante. Et à l’heure où on déplore un manque de renouvellement du lectorat, s’adresser aux enfants et créer ainsi de nouveaux lecteurs ne m’apparait pas une mauvaise chose. S’il fallait chercher un défaut, j’aurais sans doute préféré une colorisation qui évoque un peu plus l’effet images de synthèse des films. C’est clairement quelque chose à part du gros de l’actuelle production de comics mais globalement « Toy Story: The Mysterious Stranger » atteint son but. Et même en termes de VO arrivée en France il me semble que ce n’est pas forcément le plus mauvais moyen d’initier des enfants à la pratique de l’Anglais.
[Xavier Fournier]