Avant-Première VO: Review Tracker #1
8 novembre 2009[FRENCH] Après un preview lancé dans l’été, la série Tracker fait cette semaine ses véritables débuts. On retrouve les grandes lignes ébauchées dans le preview, à savoir un super-flic qui semble bien se transformer petit à petit dans quelque chose de plus bestial. Vous avez dit loup-garou ?
Tracker #1 [Top Cow]
Scénario de Jonathan Lincoln
Dessin de Francis Tsai
Publié aux USA le mercredi 11 novembre 2009
Je vous en parlais il y a quelques semaines, en mentionnant le preview de cette série. Tracker a un goût, une ambiance résolument télévisuelle qui évoque un peu une sorte de Fringe des loup-garous (encore que le terme ne soit pas mentionné au premier degré dans ce comic-book). Il faut dire que ce personnage de flic est stéréotypé au possible. C’est l’éternel policier fédéral qui sacrifie tout pour sa carrière. Vous l’avez déjà vu dans « 24 », vous le retrouvez dans « Flash Forward » et voilà que le même archétype devient le principal protagoniste de Tracker… On n’aurait pas été contre un petit effort pour essayer de le distinguer, par exemple en lui donnant une marotte ou une connaissance du Jazz ou n’importe quoi pour tenter d’en faire un personnage tridimensionnel. Là, dans ce premier épisode, il est au contraire complètement avalé par l’histoire. On notera aussi quelques petites fautes de goût qui touchent aux « exploits » de l’intéressé. Quand il se met à réaliser certaines prouesses physiques tout en étant supposé être blessé, le dessinateur s’emballe et nous représente des scènes où on est déjà dans le cadre du super-pouvoir. Normalement ce genre d’exploit devrait attirer des soupçons, des réactions de ses collègues ? Non ? Même pas un peu ? Non, désolé, on va visiblement garder ça pour les épisodes suivants.
Tracker, c’est le « loup-garou de Londres » avec le flic « lambda » que nous fournit l’entertainment américain. Puisque Tracker est le premier titre lancé dans le cadre du partenariat Top Cow/HVE et qu’une des finalités est sans doute de faire jouer la « machine à pitch », de faire à l’audio-visuel, ceci s’explique dans une certaine partie. Et puis il est vrai qu’on est dans le cadre d’un numéro #1 et que le fait d’avoir lu le preview cet été pousse à penser que les choses n’ont guère progressé. Du coup c’est plutôt sur le numéro 2 qu’on jugera vraiment la « bête » mais force est de constater qu’à ce stade Tracker semble très conventionnel. Espérons que les épisodes à venir vont nous mettre un peu d’épices dans tout ça…
[Xavier Fournier]
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